Cauchemar pour Cayden Primeau à TVA Sports: le gardien tassé pour Jakub Dobes

Cauchemar pour Cayden Primeau à TVA Sports: le gardien tassé pour Jakub Dobes

Par Marc-André Dubois le 2024-10-16

Cayden Primeau a été brisé sur les ondes de TVA Sports.

Le temps où le gardien était perçu comme le futur entre les poteaux du Canadien est terminé.

Primeau est aujourd’hui la cible d’un tir groupé sur les ondes de TVA Sports.

Les experts, Éric Fichaud et Patrick Lalime, n’y sont pas allés de main morte, démolissant sans pitié les espoirs du jeune gardien.

En creusant un peu, on se rend vite compte que, pour une fois, les deux anciens gardiens ont raison sur toute la ligne.

Primeau n’est plus qu’une ombre de l’espoir qu’il représentait autrefois, et il est déjà surclassé à distance par Jakub Dobes, qui pourrait bien finir par lui voler la vedette.

Il est difficile de ne pas ressentir du mépris dans l’analyse crue de Fichaud. Sans détour, l’ancien gardien y est allé d’une déclaration tranchante :

« Je n’ai pas une grande confiance envers lui. Et ce n’est même pas à cause de son match contre les Bruins. »

Ouch. Quand on commence à te descendre sans même évoquer ta plus récente contre-performance, c’est que le problème est plus profond.

La vérité est sans pitié : Primeau traîne une réputation d’inconstance qui devient de plus en plus difficile à ignorer.

Patrick Lalime en rajoute une couche, appuyant là où ça fait mal :

« Trop d’hésitation, trop d’inconstance. Il peut connaître une bonne période et s’effondrer ensuite. »

En gros, Primeau est ce gardien dont on ne sait jamais si la prochaine rondelle finira au fond du filet ou non.

Une performance en montagnes russes qui n’a fait que creuser un fossé entre lui et les attentes du club.

La patience a des limites, même dans une équipe en reconstruction comme le Canadien.

Pendant que Primeau flotte sur des eaux troubles, Jakub Dobes, gardien numéro un du Rocket de Laval, semble prêt à tout emporter sur son passage.

Choix de 5e ronde, 136e au total en 2020, l’organisation a peut-être trouvé le véritable successeur pour protéger le filet montréalais, en attendant le prodige Jacob Fowler.

Comme le souligne Lalime :

« Dobes a connu un bon camp, ça peut mettre un peu de pression sur Primeau. »

C’est un peu comme dire à un naufragé que l’eau commence à monter. Primeau sait qu’il est en sursis, mais voilà que TVA Sports ne se contente pas de le lui rappeler discrètement.

«Il y a trop d’hésitation dans le jeu de Primeau, affirme Lalime.

"Trop d’inconstance dans son jeu à l’intérieur même d’un match. Il peut connaître une bonne période et s’effondrer par la suite.»

Le message est clair : Dobes n’attendra pas son tour. La situation est encore plus dramatique lorsque Fichaud enfonce le dernier clou :

« Il ne peut pas se permettre d’en échapper trois ou quatre de suite. »

Autrement dit, à la moindre faiblesse, Primeau pourrait bien voir son rêve de rester à Montréal s’écrouler.

Kent Hughes ne veut pas le soumettre au ballottage, mais aura-t-il vraiment le choix?

Si Primeau n’avait pas à passer par le ballottage, l’organisation aurait probablement déjà fait son choix : Dobes serait l’auxiliaire de Montembeault.

Et pourrait même le dépasser.

Mais voilà, le Canadien est coincé : perdre Primeau pour rien ferait mal, mais le garder au détriment de Dobes pourrait freiner l’éclosion de ce dernier. 

TVA Sports ne prend aucun gant blanc pour exprimer ce dilemme : Primeau est devenu nuisible pour les dirigeants du CH.

Le gardien n’a plus vraiment de filet de sécurité. Une fois sur la glace, il est seul avec ses doutes, ses hésitations, et maintenant, la menace imminente de Dobes.

Difficile d’imaginer que Primeau puisse retrouver confiance dans un tel climat.

Au milieu de cette tourmente, Samuel Montembeault continue de gagner l’estime des experts, devenant peu à peu l’homme de confiance du Canadien. 

Fichaud et Lalime sont excités à son sujet, vantant sa progression et son calme sous pression.

Primeau, quant à lui, est laissé dans l’ombre, à tenter de survivre à l’ombre de ses propres promesses non tenues.

Cayden Primeau vit un cauchemar éveillé. Plus les experts martèlent ses faiblesses, plus l’ombre de Jakub Dobes grandit.

À ce rythme, Primeau pourrait bien se retrouver dans une situation où le seul moment où il verra la glace sera en spectateur depuis le bout du banc.

Si Dobes continue sur sa lancée, le temps de Primeau à Montréal pourrait être compté.

Le plus ironique dans toute cette histoire ? TVA Sports a raison. Primeau n’a pas montré les signes qu’il peut être le gardien qu’on espérait.

Le Canadien peut difficilement se permettre de miser plus longtemps sur lui quand un espoir comme Dobes frappe déjà à la porte.

Et pendant que Fichaud et Lalime taillent Primeau en pièces, Montembeault consolide sa place, et Dobes ne fait que gagner en confiance.

Cayden Primeau est pris dans une spirale dont il sera difficile de sortir. 

TVA Sports a livré un verdict cinglant : il n’est tout simplement pas à la hauteur. Et le pire ? Ils n’ont pas tort.

Primeau doit se méfier de Jakub Dobes, car une fois que ce dernier aura pris sa place, il ne la lui rendra pas. Le hockey est parfois cruel, et l’ère de Primeau semble déjà toucher à sa fin, avant même d’avoir réellement commencé.

Dobes va tasser Primeau...pour tasser Montembeault..

Jusqu'à ce que Jacob Fowler débarque à Motréal. Ce sera alors au tour de Montembeaulr de partir.

Car une chose est sûre: le tandem du CH qui va gagner la Coupe Stanley sera le duo Dobes-Fowler. 

Clair comme de l'eau de roche.