Cauchemar pour Maripier Morin: le dur message à Kirby Dach

Cauchemar pour Maripier Morin: le dur message à Kirby Dach

Par Marc-André Dubois le 2024-12-16

Kirby Dach est en train de s’effondrer mentalement, victime d’un climat toxique qui dépasse largement le cadre du hockey.

Le jeune joueur de 23 ans, déjà fragilisé par des blessures et des performances horribles depuis son retour, vit un véritable calvaire, reclus dans son appartement de Griffintown comme s’il cherchait à disparaître du monde extérieur.

Dans ce contexte, Dach s’est replié sur lui-même, coupant tout contact avec le public. Griffintown, habituellement animé par la vie montréalaise, est devenu trop public pour lui.

Il se sent comme Carey Price dans le temps. Un hobbit qui ne veut pas se mêler à la population.

Selon plusieurs sources proches de l’organisation, il ne veut même plus sortir de son appartement, de peur de croiser un regard accusateur ou de recevoir une millième remarque désobligeante.

Sa situation rappelle, de manière frappante, le calvaire vécu par Maripier Morin lors de sa propre « annulation » publique.

Morin avait décrit ce qu’elle ressentait comme un puits sans fond, où chaque tentative de se relever était écrasée d’une main invisible. Elle avait utilisé une image marquante pour décrire la culture de l’annulation :

« Annuler des individus, c’est comme creuser une fosse quelque part, une fosse fictive, dans laquelle on jette des individus. Et chaque fois que tu essaies de remettre un genou à terre, on te repousse sur la tête. »

Si Maripier Morin a vécu une chute monumentale dans l’opinion publique pour des fautes reconnues, Dach, lui, est accusé d’avoir failli sur une glace de hockey.

Mais pour lui, cette pression est insurmontable, comme si chaque commentaire méchant lui criait qu’il ne mérite pas d’être là. Et lorsqu’on perd confiance en soi à ce point, tout devient un combat quotidien.

Il serait facile de dire que Dach doit simplement « se renforcer mentalement ». Mais soyons clairs : personne ne mérite de subir ce qu’il traverse.

 À Montréal, un marché passionné mais impitoyable, les joueurs sont mis sur un piédestal ou jetés dans la fosse en un claquement de doigts. Pour Dach, chaque erreur est une condamnation.

Il faudrait peut-être qu’il prenne exemple sur Maripier Morin, qui a eu le courage de faire face à son vide intérieur et de rebâtir sa vie, une étape à la fois.

Car en ce moment, Kirby Dach ressemble à un jeune homme qui s’enfonce, incapable de voir la lumière au bout du tunnel.

S’il réalisait que ce qu’il vit, aussi lourd soit-il, n’est pas une fin en soi, peut-être retrouverait-il un semblant de force pour se relever.

Kirby Dach ne mérite pas ce traitement. Ce n’est qu’un joueur de hockey, un jeune homme en quête de sa place dans un monde qui le broie sans pitié.

Montréal, avec tout l’amour qu’elle a pour ses joueurs, doit aussi apprendre à protéger ceux qui s'effondrentt. Dach a besoin d’aide, pas de haine. Il a besoin de soutien, pas d’insultes.

Que les partisans, les médias et même ses détracteurs prennent un pas de recul : derrière chaque joueur en crise, il y a un humain qui souffre. 

Et si Montréal veut encore espérer voir Dach se relever un jour, il est temps de lui tendre la main plutôt que de continuer à l’enfoncer dans un gouffre dont il pourrait ne jamais ressortir. 

Il est fragile, oui, mais il est encore temps de le sauver.

Tous ses réseaux sociaux sont désormais fermés aux commentaires, signe qu’il n’en peut plus de subir les attaques incessantes des partisans, des médias et même de ses propres démons intérieurs.

Cette saison, les critiques sont devenues intolérables.

On lui reproche tout : sa nonchalance, ses revirements, son manque d’engagement. Même Michel Therrien, sur les ondes de TVA Sports, s’est permis des commentaires cruels et gratuits, ridiculisant son jeu avec un sarcasme cinglant :

« Il vise le veston vert et je suis pas mal sûr qu’il va le gagner. Il travaille tellement fort pour ça. »

Ces propos ont fait réagir partout, non pas parce qu’ils sont faux, mais parce qu’ils témoignent d’un acharnement qui semble vouloir briser le jeune joueur plutôt que de le relever.

Aussi difficile que soit la période que traverse Kirby Dach, il faut remettre les choses en perspective. Comparer son sort à celui de Maripier Morin, qui a véritablement vécu l’enfer médiatique, c’est oublier que le jeune joueur n’a pas été “cancellé”.

Pas encore, du moins. Morin a vu sa carrière s’écrouler, ses contrats disparaître et son image publique réduite en poussière. Elle a admis ses fautes, assumé le blâme, puis entrepris un long chemin de rétablissement pour regagner un semblant de crédibilité.

Dach, lui, est loin de ce scénario catastrophique. Ses erreurs, aussi frustrantes soient-elles pour les partisans, ne sont que des performances sportives insuffisantes.

Personne ne remet en cause son intégrité ou sa valeur en tant qu’être humain. Contrairement à Maripier, Dach n’a pas vu sa vie professionnelle s’évaporer. Il joue encore pour le Canadien de Montréal, un privilège immense dont bien des joueurs rêvent encore.

Ce que Kirby Dach vit en ce moment, c’est une tempête sportive et médiatique, une période difficile comme bien des joueurs en ont traversé avant lui.

Oui, les critiques sont féroces. Oui, les insultes sont blessantes. Et oui, il a perdu confiance en lui, au point de s’isoler dans son appartement de Griffintown. Mais il n’est pas au fond du trou.

Maripier Morin a réussi à se relever après avoir tout perdu. Dach, lui, n’a pas encore touché le fond, et il a encore le pouvoir de changer la narration.

 Il ne s’agit pas de nier sa fragilité actuelle, mais de lui rappeler que le monde du hockey est un milieu de rédemption. Les athlètes qui s’accrochent, qui affrontent la tempête avec courage, finissent souvent par en sortir grandis.

Ce n’est pas la fin, Kirby. Ce que tu vis, c’est difficile, mais ce n’est pas irréversible. Relève la tête, parce que tu n’as pas été cancellé. Tu n’es pas effacé. 

Les partisans montréalais sont exigeants, mais ils savent aussi être incroyablement fidèles. Si Kirby Dach parvient à relever son jeu, à prouver qu’il a encore la flamme pour se battre, il sera accueilli à bras ouverts.

Il n’y a pas de place pour les faibles à Montréal, mais il y a toujours de la place pour ceux qui se battent.

Maripier Morin a eu la force de dire : 

« J’ai un examen de conscience à faire, j’ai un rétablissement à entamer. »

 Dach doit faire de même, mais dans un contexte infiniment moins grave. Ce qu’il vit n’est pas la fin d’une carrière ou une thérapie pour combattre la dépendance.

Kirby Dach doit comprendre qu’il n’est pas “cancellé”. Il est encore maître de son destin. Les critiques passeront, les réseaux sociaux oublieront, mais son attitude et son désir de se battre, eux, laisseront une trace durable.

Maripier Morin a survécu au pire, à un effacement complet de sa vie publique. Dach, lui, a encore tout à prouver, mais surtout tout à gagner.

Qu’il relève la tête, qu’il retourne sur la glace avec l’envie de prouver qu’il est plus fort que cette tempête. Car si Maripier Morin a pu se relever après l’inimaginable, Dach peut certainement le faire 

Montréal l’attend, et le moment est venu pour lui de répondre présent. Il n’est pas effacé. Pas encore. Et il ne tient qu’à lui d’écrire la suite de son histoire.

Dans ce contexte, Dach s’est replié sur lui-même, coupant tout contact avec le public. Griffintown, habituellement animé par la vie montréalaise, est devenu trop public pour lui.

Il se sent comme Carey Price dans le temps. Un hobbit qui ne veut pas se mêler à la population.

Selon plusieurs sources proches de l’organisation, il ne veut même plus sortir de son appartement, de peur de croiser un regard accusateur ou de recevoir une millième remarque désobligeante.

Sa situation rappelle, de manière frappante, le calvaire vécu par Maripier Morin lors de sa propre « annulation » publique.

Morin avait décrit ce qu’elle ressentait comme un puits sans fond, où chaque tentative de se relever était écrasée d’une main invisible. Elle avait utilisé une image marquante pour décrire la culture de l’annulation :

« Annuler des individus, c’est comme creuser une fosse quelque part, une fosse fictive, dans laquelle on jette des individus. Et chaque fois que tu essaies de remettre un genou à terre, on te repousse sur la tête. »

«J’ai encore une souffrance, un vide intérieur qui demande à être comblé. Mais je le sais qu’il est là.»

Si Maripier Morin a vécu une chute monumentale dans l’opinion publique pour des fautes reconnues, Dach, lui, est accusé d’avoir failli sur une glace de hockey.

Mais pour lui, cette pression est insurmontable, comme si chaque commentaire méchant lui criait qu’il ne mérite pas d’être là. Et lorsqu’on perd confiance en soi à ce point, tout devient un combat quotidien.

Il serait facile de dire que Dach doit simplement « se renforcer mentalement ». Mais soyons clairs : personne ne mérite de subir ce qu’il traverse.

 À Montréal, un marché passionné mais impitoyable, les joueurs sont mis sur un piédestal ou jetés dans la fosse aux lions en un claquement de doigts. Pour Dach, chaque erreur est une condamnation.

Il faudrait peut-être qu’il prenne exemple sur Maripier Morin, qui a eu le courage de faire face à son vide intérieur et de rebâtir sa vie, une étape à la fois.

Car en ce moment, Kirby Dach ressemble à un jeune homme qui s’enfonce, incapable de voir la lumière au bout du tunnel.

S’il réalisait que ce qu’il vit, aussi lourd soit-il, n’est pas une fin en soi, peut-être retrouverait-il un semblant de force pour se relever.

Enattendant, Kirby Dach ne mérite pas ce traitement. Ce n’est qu’un joueur de hockey, un jeune homme en quête de sa place dans un monde qui le broie sans pitié.

Montréal, avec tout l’amour qu’elle a pour ses joueurs, doit aussi apprendre à protéger ceux qui s'effondrentt. Dach a besoin d’aide, pas de haine. Il a besoin de soutien, pas d’insultes.

Que les partisans, les médias et même ses détracteurs prennent un pas de recul : derrière chaque joueur en crise, il y a un humain qui souffre. 

Et si Montréal veut encore espérer voir Dach se relever un jour, il est temps de lui tendre la main plutôt que de continuer à l’enfoncer dans un gouffre dont il pourrait ne jamais ressortir. 

Il est fragile, oui, mais il est encore temps de le sauver.