Joshua Roy, un nom qui fait saliver les experts depuis son éclosion dans la LHJMQ, semble toutefois coincé dans un rôle mal adapté à son talent depuis son rappel à Montréal.
À Laval, il jouait un hockey dominant, celui qui justifiait son statut de meilleur espoir offensif de l’organisation.
À Montréal, c’est une tout autre réalité.
Coincé sur le quatrième trio, rarement utilisé dans des situations clés, Roy n’a pas eu l’espace pour démontrer ce qui fait de lui un joueur d’impact.
Quand Martin St-Louis se passe de lui en avantage numérique et lui donne à peine quelques minutes par match, il est évident qu’on ne cherche pas à le développer au maximum de ses capacités.
Pour Roy, cela ne peut qu’être frustrant.
Un rôle limité dans une ligue où les moindres détails sont amplifiés ne fait que le mettre dans une position de faiblesse.
Les statistiques ne pardonnent pas : un temps de glace famélique et un impact offensif inexistant.
Pas parce qu’il n’est pas capable, mais parce que les conditions ne lui permettent pas d’exceller.
Avec l’arrivée imminente de Patrik Laine, les choses deviennent encore plus claires.
Laine occupera inévitablement une place dans le top 6, ce qui bousculera l’alignement.
Joshua Roy, en tant que joueur rappelé, est le candidat évident pour céder sa place.
Son billet pour Laval semble déjà réservé.
Cela dit, il ne s’agit pas ici d’une fin, mais d’un ajustement nécessaire.
À Laval, Roy pourra retrouver le temps de glace qu’il mérite et reprendre son développement là où il l’a laissé.
Ce rappel, bien qu’il semble inutile aux yeux de certains, aura au moins permis à Roy de goûter à la réalité de la LNH et de comprendre ce qu’il lui manque pour s’établir dans un rôle durable.
Pour les Canadiens, la gestion des jeunes talents est un défi constant.
Dans un marché aussi exigeant que Montréal, il est impératif de trouver un équilibre entre développement et compétitivité.
Roy n’a pas été placé dans une situation où il pouvait exceller, mais cela ne signifie pas que son potentiel est remis en question.
À Laval, il redeviendra un pilier, un joueur clé capable de porter l’équipe sur ses épaules.
Les experts le savent, chaque jeune joueur a besoin d’un environnement adapté à son développement.
Roy a prouvé qu’il pouvait dominer à Laval.
Ce rappel était peut-être prématuré, mais il n’est pas une sentence.
Avec du temps et une gestion plus ciblée, il reviendra, mieux préparé, prêt à s’imposer.
Pour l’instant, il faut accepter la réalité : Joshua Roy n’a pas encore trouvé sa place dans l’alignement du Canadien.
Et c’est Laval, pour l’instant, qui semble être la meilleure destination pour lui.
Pas comme une rétrogradation, mais comme une opportunité de grandir et de revenir encore plus fort.
À suivre ...