C’est la fin pour Sidney Crosby.
Alors qu'il est sur le point de signer une prolongation de contrat de trois ans pour 10 millions de dollars par saison avec les Penguins de Pittsburgh, selon The Athletic, il devient de plus en plus évident que nous ne reverrons plus jamais Crosby soulever la Coupe Stanley.
Pire encore, il est probable que son équipe ne se qualifie même plus pour les séries éliminatoires. Quel gâchis de voir une légende comme Crosby s’enliser dans un tel scénario, alors que l’équipe qu’il a menée vers les sommets s’enfonce dans la médiocrité.
À 38 ans, lorsqu’il entamera cette nouvelle entente, Crosby portera encore le poids d’une équipe vieillissante, avec des coéquipiers comme Evgeni Malkin (38 ans), Kristopher Letang (37 ans) et Erik Karlsson (34 ans).
Tous ces joueurs ont marqué l’histoire des Penguins, mais leur âge avancé et l’usure physique accumulée les empêchent désormais de performer au plus haut niveau.
Payer un joueur de cet âge 10 millions par saison représente un pari insensé, surtout pour une équipe en perte de vitesse qui n’a pas les ressources nécessaires pour un rajeunissement rapide et efficace.
Dubas, le directeur général et président des opérations hockey des Penguins, a choisi de ne pas reconstruire l’équipe.
Au lieu de cela, il tente de maintenir une façade de compétitivité en gardant des vétérans dont les meilleures années sont clairement derrière eux.
Crosby, Malkin et Letang, malgré tout leur talent, ne peuvent plus porter l’équipe sur leurs épaules. Leur lien historique est certes émouvant, mais cela n’apportera pas une nouvelle Coupe Stanley à Pittsburgh.
En acceptant ce contrat, Crosby devient lui-même responsable de son malheur. Il aurait pu chercher une équipe prête à reconstruire autour de jeunes talents prometteurs, mais il a choisi de rester fidèle à une organisation qui refuse de regarder la réalité en face.
Et ce n'est pas Rutger McGroarty, malgré tout son potentiel, qui va changer quelque chose.
Les Penguins, avec un plafond salarial saturé et des trous béants dans leur alignement, ne sont plus qu’une ombre de l’équipe dominante qu’ils ont été.
Crosby va continuer de jouer dans une équipe qui ne fera plus les séries éliminatoires pour un méchant bon bout de temps.
Malgré tout son talent et son désir de gagner, les Penguins sont condamnés à plusieurs années de médiocrité. Cette prolongation de contrat n’est qu’une illusion, un geste qui semble être motivé davantage par la nostalgie et la fidélité que par une réelle volonté de remporter un dernier championnat.
Sidney Crosby, autrefois l’un des visages les plus dominants de la LNH, devient tout simplement un joueur qui va s'effacer dans l'actualité et dans la course aux honneurs.
Oui, il est encore capable de produire des statistiques impressionnantes, mais il est pris au piège dans une équipe en déclin, une équipe qui n’a plus les moyens de ses ambitions.
La fin est proche, et malheureusement pour Crosby, elle se termine sans la gloire et les triomphes auxquels il est habitué.
Une prolongation de contrat de 10 millions de dollars par an ? Peut-être. Mais cela ne changera rien à l'inévitable chute de cette dynastie.
La décision de prolonger son contrat à Pittsburgh, une équipe vieillissante sans avenir clair, l'enferme dans une impasse sportive qui pourrait ternir la fin de sa carrière.
La gestion catastrophique des Penguins en termes de repêchage et de développement de jeunes talents aggrave la situation.
Contrairement à des équipes comme les Rangers de New York ou les Kings de Los Angeles, qui ont su reconstruire efficacement après des périodes difficiles, Pittsburgh s'est refusé à accepter une phase de reconstruction.
Les Penguins n'ont pas de joueurs d'avenir solides à qui transmettre le flambeau. Hormis quelques exceptions comme Owen Pickering, l’équipe n’a pas réussi à accumuler des choix de repêchage prometteurs ni à développer un bassin de jeunes talents capable de faire une réelle différence à moyen terme.
Cette pénurie de jeunes vedettes laisse Crosby coincé dans une équipe qui ne pourra probablement pas se renouveler avant plusieurs années, un scénario désastreux pour un joueur de sa stature qui aspire encore à la victoire.
Échanger Ruther McGroarty pour Brayden Yager, un espoir de premier plan pour un espoir de premier plan, n'avance les Penguins en rien.
Un autre élément central est l’entêtement de Crosby à garder ses compagnons de longue date, Malkin et Letang, dans l’équipe.
Bien que leur amitié et leur camaraderie soient compréhensibles sur le plan personnel, ce choix a miné les chances de l’organisation d’évoluer vers un nouveau cycle de succès.
En insistant pour qu'ils soient retenus à des contrats lourds, Crosby a indirectement contribué à la stagnation de l’équipe.
Ce désir de maintenir la cohésion du "noyau" historique des Penguins s’est retourné contre lui, car cela a freiné toute tentative sérieuse de renouvellement de l’alignement.
L’erreur la plus flagrante est peut-être l’incapacité de Crosby et des dirigeants des Penguins à reconnaître le moment idéal pour une transition.
Le refus catégorique d’envisager une reconstruction profonde à Pittsburgh condamne l’équipe à végéter dans une zone grise : pas assez mauvaise pour accumuler de bons choix au repêchage, mais loin d’être compétitive pour remporter une Coupe Stanley.
Ce manque de vision à long terme signifie que les prochaines saisons risquent d’être particulièrement frustrantes pour Crosby, qui devra traîner une équipe inerte vers une fin de carrière qu'il aurait espéré plus glorieuse.
En signant une nouvelle entente, Crosby semble donc avoir choisi la fidélité à une équipe qui l’aura porté pendant près de deux décennies.
Mais cette fidélité pourrait lui coûter cher. Sans reconstruction en vue, sans jeunes joueurs prêts à prendre la relève, et avec un plafond salarial étouffé par des contrats à long terme accordés à des joueurs vieillissants, les espoirs de Crosby de revenir au sommet se sont évanouis.
Et au lieu de quitter la scène en triomphe, il est en train de s’enfoncer lentement dans les eaux troubles d’une équipe qui, sans lui, n’aurait plus aucun élan.
Oui...c'est la fin de Sidney Crosby....des années avant qu'il n'accroche ses patins pour vrai.
Que de tristesse...