C'est terminé pour les Nordiques: Luc Poirier répond à ses détracteurs en Ferrari

C'est terminé pour les Nordiques: Luc Poirier répond à ses détracteurs en Ferrari

Par David Garel le 2024-12-25

Luc Poirier et sa femme Isabelle Gauvin sont habitués à faire jaser.

Qu’ils soient critiqués pour leur train de vie extravagant ou pour leur participation à la série Vie$ de rêve, le couple reste au cœur des conversations au Québec.

Mais cette fois, Poirier a frappé fort en répondant aux détracteurs qui accusent sa femme de « flasher » leur richesse.

Sa réponse ? Se déguiser en père Noël et distribuer des cadeaux… au volant de sa Ferrari.

Depuis que la diffusion de Vie$ de rêve a commencé sur les ondes de Crave, Isabelle Gauvin est devenue une cible facile pour les critiques.

Fire son épicerie en Ferrari ? Un luxe que beaucoup voient comme une provocation.

Certains reprochent même à Luc Poirier d’avoir changé : autrefois discret sur sa fortune, il serait désormais influencé par sa femme, adoptant une attitude plus "nouveau riche qui se vante de son argent".

Dans un Québec où l’humilité face à la richesse est valorisée, ces choix ne passent pas inaperçus.

« Avant, Poirier était un gars terre-à-terre, proche des gens. Maintenant, on dirait qu’il veut nous narguer avec son fric, » pouvait-on lire sur les réseaux sociaux.

Fidèle à son style, Luc Poirier a choisi de répondre à ces critiques avec une ironie mordante. Déguisé en père Noël, il s’est installé derrière le volant de l’une de ses nombreuses Ferrari pour répondre qu'il fera bien ce qu'il veut de sa vie...et sa femme aussi..

Cette mise en scène spectaculaire a rapidement fait le tour des médias sociaux. Si certains ont salué son initiative, d’autres y ont vu une manière détournée d’en remettre une couche.

De son côté, Isabelle Gauvin ne s’excuse pas pour son style de vie. Dans une entrevue récente, elle a défendu son choix de participer à Vie$ de rêve, expliquant vouloir casser les tabous autour de l’argent.

« Oui, je fais mon épicerie en Ferrari. Mais je travaille dur, et je ne vois pas pourquoi je devrais m’en cacher, » a-t-elle lancé.

Pour Isabelle, le luxe est une conséquence de leur succès, mais pas une fin en soi.

Elle insiste également sur le fait que leur famille reste attachée à des valeurs simples :

« Nous avons des Ferrari, mais nous impliquons nos enfants dans des activités de bénévolat. Ils savent que rien ne tombe du ciel. »

Luc et Isabelle ne sont pas du genre à s’excuser pour leur succès. Au contraire, ils revendiquent leur droit de vivre comme ils l’entendent, même si cela déplaît à certains.

Pour Poirier, ces critiques sont le reflet d’un malaise plus large au Québec vis-à-vis de la richesse.

Ici, si tu réussis, on te critique. Si tu échoues, on te critique aussi. Alors autant réussir et en profiter. C'est ce que nous dirait Poirier et sa femme.

Malgré les critiques, le couple continue de s’impliquer dans des causes sociales. Luc Poirier est connu pour son engagement auprès de la Fondation Christian Vachon et pour ses participations à des événements caritatifs comme le Grand Tour d’écoles.

Mais cette générosité est souvent éclipsée par leur goût du luxe. Lors de son passage dans Vie$ de rêve, Isabelle Gauvin a déclaré vouloir montrer « qu’au-delà des Ferrari, il y a une vraie vie, avec des valeurs et des responsabilités. »

Une affirmation qui peine à convaincre leurs détracteurs.

En se déguisant en père Noël dans sa Ferrari, Luc Poirier a voulu transformer une critique en opportunité. Mais cette initiative, baveuse à souhaitg, divise toujours l’opinion.

Pour beaucoup, elle ne fait que renforcer l’image d’un homme déconnecté des réalités de la classe moyenne.

Luc Poirier et Isabelle Gauvin sont devenus des figures incontournables du Québec moderne, un mélange de luxe assumé, de provocation et de philanthropie.

Qu’on les aime ou qu’on les déteste, leur capacité à susciter des réactions fortes est indéniable.

Avec sa Ferrari transformée en traîneau du père Noël, Poirier a envoyé un message clair : il ne changera pas pour plaire à ses détracteurs.

Et dans un Québec où la réussite est souvent jugée, cette attitude, à la fois provocatrice et assumée, continuera de faire couler beaucoup d’encre.

Luc Poirier ne fait pas seulement parler de lui pour son style de vie extravagant partagé avec sa femme Isabelle Gauvin, mais aussi pour ses déclarations percutantes qui continuent de secouer le Québec.

Autrefois perçu comme un héros potentiel pour ramener les Nordiques à Québec, Poirier est aujourd’hui celui qui affirme que ce rêve est « mort et enterré ».

Et il n’hésite pas à enfoncer le clou en pointant du doigt Pierre Karl Péladeau, le magnat des médias qui avait fait de ce projet une mission personnelle.

Dans une récente entrevue, Luc Poirier a ouvertement déclaré que Péladeau n’était pas la bonne personne pour ramener une équipe de la LNH à Québec. 

Pourquoi ? 

« PKP étant PKP, ce n’est pas évident de faire des affaires avec lui », a-t-il lancé sans détour.

Selon Poirier, le mauvais caractère et les méthodes autoritaires de Péladeau compliquent toute tentative de collaboration.

Il va même plus loin en affirmant que l’incapacité de Péladeau à s’entourer de partenaires solides est l’une des principales raisons pour lesquelles les Nordiques ne reviendront jamais.

« Ce n’est pas juste une question d’argent. C’est une question de leadership et de vision, et malheureusement, PKP ne coche pas toutes les cases, » a-t-il ajouté lors de son passage à Radio X.

Pour rappel, Luc Poirier avait failli acheter les Coyotes de l’Arizona en 2017 pour les relocaliser à Québec. À l’époque, il avait réussi à réunir une offre de 380 millions de dollars US, soutenu par une banque et un milliardaire québécois. M

ais les résistances de la LNH et de Gary Bettman avaient mis fin à ce projet ambitieux.

Aujourd’hui, avec la montée en flèche de la valeur des franchises de la LNH – souvent estimée à plus d’un milliard de dollars – et les tensions internes autour de Péladeau, Poirier est catégorique : les Nordiques ne reviendront jamais.

Pendant que Luc Poirier multiplie les déclarations, Isabelle Gauvin, sa femme, reste un personnage clé dans cette dynamique. Malgré les critiques qui pleuvent sur leur couple, elle continue d’assumer pleinement leur style de vie.

Dans l’émission Vie$ de rêve, Isabelle a partagé un aperçu de leur quotidien luxueux, tout en revendiquant des valeurs de simplicité et d’implication familiale. 

« Les gens pensent qu’on vit dans une bulle de luxe, mais notre vraie richesse, c’est notre famille, » a-t-elle confié.

Mais Isabelle n’est pas qu’une spectatrice. Elle est aussi celle qui encourage Luc à poursuivre ses rêves et à relever de nouveaux défis, même si certains, comme le retour des Nordiques, ont échoué.

Ensemble, Luc Poirier et Isabelle Gauvin incarnent une version moderne et controversée du rêve québécois : réussir brillamment, vivre sans complexe, mais s’attirer au passage une vague de critiques.

Pour certains, ils sont une source d’inspiration. Pour d’autres, ils symbolisent une déconnexion avec la réalité de la majorité des Québécois.

Alors que Luc Poirier s’affirme de plus en plus comme un homme d’affaires engagé et un critique sans pitié, il semble clair qu’il ne fera pas de compromis pour plaire.

Que ce soit en dénonçant Pierre Karl Péladeau ou en défiant les normes sociales sur la richesse, Poirier trace sa propre route – en Ferrari, bien sûr.

Luc Poirier est peut-être celui qui a déclaré la mort du rêve des Nordiques, mais il est aussi celui qui continue de secouer les discussions au Québec.

Avec ses critiques tranchantes envers Péladeau, i brise tout espoir de voir une équipe de hockey revenir à Québec.

Pendant ce temps, Isabelle Gauvin, fidèle à son image, rappelle que leur véritable richesse va au-delà des biens matériels.

Mais soyons honnêtes : pour un couple qui affirme privilégier la simplicité, leur collection de Ferraris garéex devant l’épicerie reste un symbole éclatant de leur différence.

Et peut-être est-ce là leur plus grand succès : rester eux-mêmes, quoi qu’en disent les autres. 

Les Nordiques ne reviendront jamais ? Qu’importe. Les Poirier-Gauvin, eux, avancent sans se retourner.