Louis Morissette perd le contrôle dans le studio de son balado.
C’était une bombe à retardement. Et elle a fini par exploser. À voir dans l'extrait vidéo suivant:
Dans un épisode de son podcast La poire et le fromage, une scène a glacé le sang de tous ceux qui l’ont entendue en direct.
Une scène brutale, révélatrice et sans pitié. Louis Morissette a tout simplement perdu patience. Survolté, agressif, prêt à déraper. Il n’a fallu qu’un mot, un nom : Hockey30.
Notre média documente depuis des mois avec rigueur (et sans pitié) toutes les déclarations les plus méprisantes de Louis Morissette contre le Canadien de Montréal.
Luc Gélinas, dans ce qu’il croyait être une remarque anodine, a clamé que cela n'avait pas de sens que Hockey30 prenne autant de place au Québec.
Et là… le ton a changé.
« Part-moi pas là-dessus, Hockey30, part-moi pas là-dessus ! »
La voix de Morissette est devenue plus haute, tremblante. Le ton n’était plus sarcastique. Il était rouge. Rouge d’humiliation, rouge de rage. Et pour la première fois, c’était clair : Louis Morissette craque sous la pression.
Luc Gélinas, visiblement mal à l’aise, a immédiatement changé de sujet.
Mais le mal était fait.
Parce que ce simple moment, ce flash incontrôlé, révèle une vérité de plus en plus visible : Louis Morissette est obsédé par l’opinion publique.
Il pensait pouvoir régner sans opposition, sur la radio, la télé, les podcasts, les balados, les médias traditionnels… mais voilà que des plateformes alternatives comme Hockey30 lui renvoient en pleine face toutes ses contradictions, ses moqueries, ses humiliations publiques envers les joueurs du Canadien.
Rappelle-toi ce qu’il a osé dire :
« Lane Hutson a une shot de Bantam A. »
« Il va ramer. Il n’a pas fini de ramer, le rameur. »
« Il ne sera jamais un défenseur 1-2. »
« Suzuki, un point de plus que Maurice Richard ? Ça me rend dingue. »
« Ce n’est pas un premier centre. Il ne peut pas être le leader d’une équipe gagnante. »
« Arracher le ‘C’ de son chandail et le donner à Guhle. »
Et aujourd’hui, ces propos le rattrapent. Parce que Suzuki flambe. Parce que Lane Hutson monte. Parce que les fans n’oublient pas.
Et parce que Hockey30 est là pour leur rafraîchir la mémoire.
Louis Morissette ne contrôle plus le narratif. Il ne peut plus imposer son opinion dans le silence. Chaque mot est écouté, archivé, analysé.
Et il le sait. Voilà pourquoi, en une fraction de seconde, il est passé du confort de son balado au désespoir d’un homme qui sent la révolte monter.
Il a vu rouge. Et Hockey30 y est pour quelque chose.
Ce n’est pas juste une question d’opinion. C’est une guerre d’image. Et Louis Morissette, qui s’est bâti une réputation sur le sarcasme et la dérision, se rend compte que l’arrogance, cette fois, lui revient en plein visage.
Il n’a plus le monopole de l’analyse. Il n’est plus seul maître du ton. Il est scruté, confronté, et remis à sa place par ceux qu’il méprisait.
Cette sortie contre Hockey30, ce moment de nervosité brute, est le symbole d’une chute d’influence.
Louis Morissette, ce soir-là, n’était pas un critique avisé. Il était un homme acculé au pied du mur. Rongé par le poids de ses propos passés. Écorché par l’écho que ces plateformes font résonner sans relâche.
Et plus que jamais, on sent qu’il a peur.
Peur que le public réalise à quel point il s’est acharné.
Peur que ses propres mots deviennent sa propre condamnation.
Peur que son masque de lucidité tombe pour révéler ce qu’il est devenu : un homme amer, en croisade contre une équipe qu’il ne comprend plus.
Morissette peut bien hurler. Peut bien dire qu’il en a marre de Hockey30.
Mais une chose est certaine : c’est lui qui a écrit son propre procès.
Et maintenant, c’est le Québec qui lit le verdict.
Ce coup d’éclat dans le studio n’est pas un accident. Ce n’est pas un faux pas isolé. C’est le symptôme d’un homme fragilisé par des mois de tension publique, de critiques, de remises en question.
Et dans le cocktail explosif de frustrations accumulées, un nom en particulier agit comme une étincelle bien avant Hockey30 : Luc Poirier.
Car si Louis Morissette a toujours été un maître du sarcasme, un expert du mot qui pique et qui fait rire jaune, il n’a jamais digéré l’humiliation que lui a infligée Poirier.
Sur les ondes de QUB Radio, devant Sophie Durocher, le millionnaire flamboyant a non seulement remis en doute son intégrité, mais a osé lancer la pire des accusations : qu’il aurait empoché 5000 $ en cachet à même les fonds de sa propre fondation, la Fondation Véro & Louis.
Dans l’univers bien rangé et soigneusement calculé de Morissette, cette attaque a été un séisme. Et ce séisme, il a décidé de le traiter à sa façon : avec une poursuite de près de 2 millions de dollars.
Une riposte chirurgicale. Officielle. Publique. Implacable. Louis Morissette a choisi les tribunaux pour rappeler à tout le monde – et surtout à Luc Poirier – qu’on ne peut pas salir son nom sans conséquences.
Mais cette décision, aussi légitime soit-elle, ne s’est pas faite sans écorchures. Car pendant que ses avocats préparaient la contre-attaque, les réseaux sociaux, eux, se nourrissaient du scandale.
Des clips, des "memes", des parodies. Et au cœur de cette tempête numérique, un Louis Morissette vulnérable, pour la première fois en posture défensive.
Et Luc Poirier, malgré ses excuses maladroites – voire pathétiques –, a ravivé une douleur vive. Parce qu’en accusant Morissette d’avoir profité d’une œuvre caritative pour s’enrichir, il a touché à ce que Morissette considère comme sacré : son image de mécène, de citoyen engagé, de modèle d’éthique sociale.
C’est cette trahison perçue qui l’a mis à fleur de peau. Et c’est ce contexte qui explique sa colère explosive contre Hockey30.
Parce que derrière ce média, il croit entendre le même refrain : on le juge, on le surveille, on remet en question ses valeurs, ses gestes, ses opinions.
Et pour un homme qui a toujours voulu contrôler la narration, la perte de ce contrôle est insupportable.
Aujourd’hui, Louis Morissette vit dans un monde où chaque mot peut exploser en vol. Où une mauvaise phrase dans un balado peut devenir une gifle virale. Où une accusation non fondée peut dégénérer en poursuite à 2 millions. Où l’opinion publique n’est plus contrôlable. Et il le sait.
Le Louis Morissette de 2025 n’est plus l’homme intouchable de « C.A. », ni le producteur qui règne sur la télé québécoise comme un César moderne. C’est un homme sur la défensive, cerné par ses propres contradictions, acculé par une foule numérique qu’il ne maîtrise plus.
Il a voulu défendre son honneur contre Poirier, et il en avait le droit. Mais cette guerre, même s’il la gagne en cour, lui coûte déjà en capital sympathie. Et pendant ce temps, le Québec observe. Compare. Juge. Se remémore les flèches lancées à Suzuki, les moqueries envers Hutson, les silences de Véronique Cloutier.
Et surtout, il voit un homme incapable d’encaisser ce qu’il a si longtemps infligé aux autres.
Ce qui arrive à Louis Morissette n’est pas une injustice. Ce n’est pas une chasse aux sorcières. C’est un miroir. Et ce qu’il y voit lui déplaît.
Dans ce Québec 2.0, où la critique change de camp, où les influenceurs sont influencés à leur tour, Louis Morissette vit ce que plusieurs appelleront un juste retour du balancier.
Ainsi va la vie...