Lias Andersson avoue à TVA Sports.

Qu'il ne s'entendait pas bien du tout avec Jeff Gorton, le DG qui a sélectionné le Suédois 7e au total en 2017.

Voici les propos tenus par le joueur du Rocket au journaliste Nicolas Cloutier.

«Quand j’ai su que Montréal était intéressé, tout est arrivé si rapidement et je n’ai même pas pensé une seconde à "Gorts" qui travaillait maintenant à Montréal. Puis mon agent m’a dit : "On dirait bien que "Gorts" t’aime encore." Eh bien, wow!»

«Jeff est un bon gars. Notre relation n’était pas la meilleure. C’est une longue histoire. Rien de spécial, ça n’a simplement pas fonctionné comme les deux parties l’auraient voulu. J’ai appris de cette expérience. Je suis un adulte aujourd’hui.»

Andersson et Gorton était dans un conflit ouvert à New York, alors que les deux parties s'envoyaient des salves via médias interposés. 

Gorton avait suspendu sans salaire le joueur qui avait décidé de quitter le club-école des Rangers pour la Suède et ce, sans avertissement.

L'ancien DG des Rangers avait été en furie et avait détruit l'espoir devant les médias. Il faut dire que Gorton devait regretter sa décision de sélectionner l'attaquant 7e au total...avant Nick Suzuki.

Les Rangers avaient finalement envoyé Andersson à Los Angeles pour des "peanuts".

Finalement, les deux hommes se sont réconcilliés au camp d'entraînement. Ils ont eu une franche discussion les yeux dans les yeux.

Andersson est heureux à Laval et est confiant de se faire rappeler pendant l'année. Il avoue qu'il a été trop impuslif en désertant les Rangers sans les avertir pour revenir dans son pays natal.

Sans l'avouer officiellement, on devine qu'il devait être en dépression et devait s'occuper de sa santé mentale. 

Il était alors un jeune adulte, pour ne pas dire un enfant. Il est maintenant un homme qui a appris de ses erreurs.

Cela n'empêche pas qu'il est un véritable "flop" si on considère son 7e rang de sélection au total. Va-t-il réussir à devenir un plombier dans la LNH un jour? Rien n'est moins sûr..

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