Il se trame quelque chose de gros dans les coulisses de RDS. Et si l’on en croit les récentes révélations du journaliste Maxime Truman, jounaliste du balado Stanley 25, une page pourrait bientôt se tourner : Gaston Therrien pourrait vivre sa dernière saison derrière les micros du réseau.
Cet extrait vidéo a eu l'effet d'une véritable bombe:
Officiellement, on ne parle pas d’un congédiement. Non. On murmure qu’il s’agirait de sa propre décision. Mais entre les lignes, tout le Québec médiatique sent qu’il y a anguille sous roche.
Depuis plusieurs mois déjà, le nom de Gaston Therrien circule abondamment dans les conversations des fans, des journalistes, et même des employés de RDS eux-mêmes.
Pas pour les bonnes raisons. Les critiques pleuvent, les plaintes se multiplient, l’exaspération est grandit. Et maintenant que Maxime Truman affirme que « selon ses sources internes à RDS, cette saison pourrait bien être la dernière pour Therrien », le doute n’est plus permis : un départ se prépare.
Mais quel genre de départ? Volontaire? Forcé? Un congédiement déguisé sous une annonce polie de retraite médiatique?
Tout le monde se pose la question. Et tout porte à croire que la réalité se situe quelque part entre la pression interne, les plaintes du public, et une fatigue qui devient difficile à camoufler.
Une accumulation de critiques… jusqu’à l’épuisement...
Depuis le début de la saison, Gaston Therrien est devenu une figure polarisante – voire toxique – à L’Antichambre.
À chaque émission, ses propos suscitent une avalanche de commentaires négatifs, particulièrement sur les réseaux sociaux.
Les jeunes joueurs du Canadien, comme Lane Hutson ou Ivan Demidov, en font régulièrement les frais. La semaine dernière encore, Therrien affirmait avec une dureté inacceptable que Demidov « ne sera pas un prodige tout de suite », allant même jusqu’à remettre en question sa capacité à s’adapter à la LNH.
Quand ce n’est pas Demidov, c’est Lane Hutson. Ou Patrick Laine. Ou Xhekaj. Toujours les mêmes cibles. Toujours la même rengaine. Toujours les mêmes commentaires dépassés, déconnectés de la réalité du hockey moderne. Et le public n’en peut plus. Il le dit. Il l’écrit. Il appelle même pour s’en plaindre.
RDS aurait reçu, selon nos informations, un volume “exceptionnel” de plaintes cette saison concernant le comportement, les propos ou l’attitude de Gaston Therrien à l’antenne.
C’est sans précédent. Et même si le réseau refuse de confirmer ces chiffres, on voit déjà les effets : le ton est tendu. L’équipe éditoriale marche sur des œufs. Et en interne, certains auraient déjà admis qu’un « changement d’ère » s’impose.
Il ne faut pas oublier la tension à l’interne et la fameuse histoire Therrien-Gélinas.
Comme si la pression publique ne suffisait pas, l’ambiance à l’intérieur des murs de RDS n’est pas plus calme. Depuis longtemps, une rumeur court : la relation personnelle entre Gaston Therrien et la mère des enfants de Luc Gélinas, collègue à RDS, a profondément brisé la dynamique interne de la salle des nouvelles.
C’est un secret de Polichinelle dans le milieu. Une situation délicate, gérée avec un silence de plomb par les dirigeants du réseau, mais qui laisse des traces.
Personne ne veut officiellement lier cette tension interpersonnelle à une possible mise à l’écart professionnelle. Et à vrai dire, ce serait injuste.
Ce n’est pas pour des raisons privées que Gaston Therrien est en danger. C’est bel et bien à cause de son rendement à l’antenne.
Mais il faut reconnaître que cette situation a créé un climat tendu, lourd, parfois invivable, qui n’a certainement pas aidé à redorer l’image du vétéran analyste.
Cette situation aurait pu dégénérer, comme ce fut le cas à TVA Sports avec le fameux clash entre Louis Jean et Renaud Lavoie, qui a conduit au congédiement du premier.
Mais RDS a choisi une autre voie. Plutôt que d’imposer un choix ou de couper dans le vif, le réseau a maintenu les deux hommes en poste, misant sur une séparation naturelle des tâches : Luc Gélinas passe la majorité de son temps sur la route avec le Canadien, tandis que Gaston Therrien est cantonné aux plateaux du 5 à 7 et de l’Antichambre, minimisant ainsi les risques de confrontation directe.
On peut ne pas apprécier le style de Therrien comme analyste, mais sur le plan professionnel, les deux hommes ont fait preuve de retenue.
Jamais cet inconfort n’a éclaté publiquement, jamais cela n’a nui au rendement de la station. Et en ce sens, on peut saluer la gestion de crise discrète mais efficace de RDS, qui a su éviter un scandale à la TVA Sports. Une rare démonstration de maturité dans un milieu trop souvent gouverné par l’ego.
Mais aujourd'hui, il faut se poser la question: RDS protège-t-il Gaston Therrien… ou prépare-t-il sa sortie?
Ce qui choque le plus, dans tout ce dossier, c’est le silence obstiné de RDS. Le réseau a toujours protégé Gaston Therrien.
Depuis des années, malgré les critiques, malgré les baisses d’audience, malgré l’évolution du hockey et des mentalités, il est resté en poste.
Il était, en quelque sorte, le “dernier rempart” d’une époque révolue, celle des anciens joueurs qui deviennent analystes sans jamais remettre en question leur méthode.
Mais aujourd’hui, RDS ne peut plus ignorer la tempête. Les jeunes téléspectateurs désertent. L’image du réseau est ternie. Les réseaux sociaux grondent. Et L’Antichambre, autrefois référence du débat hockey, est devenu un repaire de “mononcles grincheux” déconnectés.
Alors, est-ce que RDS prépare une sortie honorable pour Therrien? Un départ volontaire, présenté comme un choix personnel? Peut-être.
C’est souvent ainsi que les chaînes se débarrassent de ceux qui leur ont longtemps été fidèles, sans avoir à affronter une controverse publique.
Un communiqué bien formulé. Une dernière apparition pleine d’émotion. Des remerciements. Et puis le rideau.
Mais le public ne sera pas naïf. Car tout le monde sait pourquoi ce départ est désormais inévitable.