Pierre-Yves McSween se retrouve aujourd'hui dans une situation qui rappelle étrangement celle de PK Subban lors de son échange par le Canadien de Montréal.
Tout comme Subban, qui avait vu son départ de Montréal comme une décision incompréhensible et injustifiée, McSween ne parvient pas à comprendre les raisons derrière son congédiement du 98,5 FM.
Le chroniqueur économique, reconnu pour sa popularité et son expertise dans son domaine, ne comprendra jamais pourquoi il a pris la porte de sortie alors qu'il était le chroniqueur le plus populaire de la station.
Mais même s'il ne l'avoue pas, il est clair qu'il estime que son départ relève davantage de la jalousie et de l'incompréhension que d'une véritable décision d'affaires éclairée de la part de Cogeco.
« Je ne sais pas ce qui est arrivé. Honnêtement, je n’ai pas de réponse. Qu’est-ce qui fait qu’on se dise "je vais prendre le chroniqueur le plus populaire dans son champ d’expertise et je vais le jeter aux poubelles"? », s'interroge-t-il avec sa confiance habituelle.
McSween, qui approchait les dix ans de collaboration avec la station, raconte comment il a dû digérer cette rupture soudaine.
« Je me suis fait promettre des choses au mois de mai, mais le mois d’après, ça n’existait plus. »
Tout comme Subban, qui est allé jusqu'à atteindre la finale de la Coupe Stanley l'année suivant son échange, McSween est déterminé à rebondir et à prouver à ses anciens employeurs qu'ils ont fait une erreur.
Alors qu'il s'apprête à signer un contrat avec le 99,5 Montréal (Qub Radio), McSween ne cache pas son ambition de faire regretter à Cogeco leur décision.
« Ça m’est arrivé comme un coup de deux par quatre en pleine face. Maintenant, il faut que je me réveille. »
Pour McSween, ce départ forcé représente non seulement une injustice, mais aussi une opportunité de se redéfinir et de reprendre en main sa carrière.
Refusant de céder à l’amertume, il voit dans cette épreuve une occasion de rebondir autrement et de continuer à marquer le paysage médiatique québécois.
En parallèle, McSween continue de faire ce qu'il sait faire de mieux : informer et éduquer le public. Il vient de publier un nouveau livre, Crois-le ou non : l’argent, coécrit avec Paul-Antoine Jetté, destiné aux jeunes, preuve que malgré les embûches, il reste plus que jamais engagé dans sa mission de vulgariser et simplifier l'économie pour tous.
lL est désormais évident que Cogeco va rapidement regretter sa décision de se séparer de Pierre-Yves McSween. En plus de perdre un chroniqueur d’une rare expertise, la station risque de subir un sérieux coup au niveau marketing.
La popularité de McSween et son pouvoir d’attraction auprès des auditeurs étaient des atouts précieux pour le 98,5 FM, et leur absence se fera douloureusement sentir.
Non seulement la qualité du contenu offert par la station s’en trouvera affaiblie, mais l’image de marque de Cogeco pourrait également en pâtir, particulièrement face à la concurrence de plus en plus féroce dans le paysage médiatique québécois.
McSween, de son côté, ne se laisse pas abattre. Bien au contraire, il se prépare à tourner la page et à poursuivre sa carrière dans une meilleure ambiance, là où ses coéquipiers ne seront pas jaloux de lui.
Le 99,5 Montréal (Qub Radio) sera une opportunité qui lui permettra non seulement de retrouver sa tribune, mais aussi de démontrer à ses anciens employeurs qu'ils ont commis une erreur stratégique majeure en le laissant partir.
Cette nouvelle aventure médiatique promet non seulement de permettre à McSween de prendre sa revanche, mais aussi de lui offrir une plateforme encore plus grande pour continuer à influencer et informer les Québécois.
Pour Cogeco, la perte de McSween ne se limitera pas à une simple absence de voix sur les ondes; elle pourrait bien marquer le début d'une période difficile, où la station devra redoubler d'efforts pour compenser le vide laissé par celui qui était devenu un incontournable pour des milliers d’auditeurs.
Dans cette bataille pour l'audience et la pertinence, il ne fait aucun doute que McSween sortira gagnant, alors que Cogeco devra affronter les conséquences d'une décision qui semble, jour après jour, de plus en plus difficile à justifier.
Le karma va s'occuper de tout.