Boum! Kent Hughes joue les enchères : le prix de Jake Evans grimpe en flèche!
C’est une bombe médiatique que vient de lâcher Pierre LeBrun : le téléphone de Kent Hughes explose d’appels pour Jake Evans.
« Il n’y a pas de pénurie d’appels pour Jake Evans, d’après ce que j’entends dans la ligue. »
Autrement dit, les offres affluent, les équipes de la LNH veulent mettre la main sur Evans, et Hughes sent l’opportunité parfaite de faire monter les enchères.
Initialement, le DG du Canadien semblait prêt à l’échanger contre un simple choix de deuxième ronde, mais avec autant de prétendants, il a complètement changé de stratégie.
Maintenant, il parle d’un choix de première ronde ou d’un choix de deuxième ronde accompagné d’un espoir.
Hughes sait qu’il tient une pépite en mains, et comme un habile négociateur, il laisse entendre aux équipes intéressées qu’il est parfaitement à l’aise avec l’idée de conserver Evans pour la course aux séries.
« Le Canadien a dit aux équipes qu’il était prêt à garder Evans si le prix demandé n’était pas atteint. »
Traduction : si vous ne payez pas le prix fort, il restera à Montréal.
Mais soyons honnêtes, Hughes sait exactement ce qu’il fait. Il joue avec la peur des autres DG, qui voient les options de centres défensifs fondre comme neige au soleil à l’approche du 7 mars.
Plus il attend, plus le stress monte chez ses homologues, plus les offres deviennent sérieuses.
Pendant ce temps, le pauvre Jake Evans stresse sa vie.
Il pensait peut-être que son sort serait réglé rapidement, mais il est en train d’être utilisé comme un pion par Hughes. Il est un pur objet de valeur, balancé d’un bord et de l’autre, tel un yo-yo aux enchères.
Business is business.
Comme dirait les anglos, Kent Hughes "is cold as ice". Le DG est sans pitié. Il ne fait pas dans l’émotion. Il ne cède pas aux sentiments.
La pression est à son comble, les offres montent, les prétendants s’impatientent. Quel DG craquera en premier?
La guerre des enchères est en marche.
Chaque heure qui passe augmente la valeur du centre défensif, et le Canadien joue parfaitement ses cartes pour maximiser son retour.
Mais quelles équipes sont réellement en lice? Et surtout, qu’ont-elles à offrir?
1. Les Kings de Los Angeles : le favori logique
- Ce qu’ils veulent : Améliorer leur profondeur au centre et solidifier leur désavantage numérique.
- Ce qu’ils peuvent offrir :
- Un choix de deuxième tour (ils ne veulent pas donner leur premier choix, 24e au total).
- Un espoir : Alex Turcotte a été mentionné, mais les Kings préfèrent le garder.
- Un package avec Joel Armia? Si Hughes insiste sur un choix de premier tour, il devra inclure Armia pour alourdir la transaction.
2. Les Devils du New Jersey : l’offre la plus intrigante
- Ce qu’ils veulent : Trouver un centre défensif fiable pour compléter leur bottom-six.
- Ce qu’ils peuvent offrir :
- Un choix de deuxième tour (ils n’ont pas de premier choix).
- Arseny Gritsyuk, l’espoir russe qui pourrait aider à l’intégration d’Ivan Demidov à Montréal.
- Une transaction en attente d’un dernier feu vert, selon Pierre LeBrun.
3. Le Wild du Minnesota : le candidat sous pression
- Ce qu’ils veulent : Remplacer Joel Eriksson Ek, améliorer un désavantage numérique atroce.
- Ce qu’ils peuvent offrir :
- Pas de choix de premier tour (déjà échangé).
- Des espoirs : Danila Yurov ou Marat Khusnutdinov ont été évoqués, mais le Wild hésite à les céder.
- Un package avec Joel Armia? Possibilité d’une transaction plus large pour compenser l’absence d’un premier choix.
4. Les Flames de Calgary : une surprise possible
- Ce qu’ils veulent : Se battre pour une place en séries.
- Une transaction plus complexe? Les Flames pourraient être tentés par un "package" incluant Evans et Armia.
5. Les Jets de Winnipeg : l’ironie du sort
- Ce qu’ils veulent : Améliorer leur profondeur au centre pour la course aux séries.
- Ce qu’ils peuvent offrir :
- Un choix de premier tour… 32e au total (ils sont premiers dans la LNH).
- Un retour de Joel Armia à Winnipeg si Kent Hughes le place dans un "package deal"? L’ironie serait totale!
Jake Evans n’est plus une simple transaction. Il est devenu un outil stratégique pour Kent Hughes, qui utilise l’intérêt massif des équipes pour faire monter les enchères à un niveau jamais atteint.
Le message est clair : si vous voulez Evans, il faudra payer le prix fort.
Chaque DG qui appelle se fait répondre la même chose :
« Un simple choix de deuxième tour ne suffira plus. »
Une équipe va craquer.
Qui sera prête à donner un choix de premier tour?
Qui ajoutera un espoir de qualité au choix de 2e ronde pour conclure l’échange?
Le suspense est total. Jake Evans n’est plus qu’un pion dans un jeu qui dépasse son contrôle. Cruel. Telle est la loi dans la LNH.