Alors que le Canadien de Montréal traverse une séquence difficile marquée par une série de quatre défaites consécutives, le nom de Bob Hartley revient de plus en plus souvent dans les discussions des partisans sur les réseaux sociaux.
De plus en plus de Québécois expriment ouvertement leur désir de voir l’ancien entraîneur des Flames de Calgary et champion de la Coupe Stanley avec le Colorado prendre les rênes du Tricolore, surtout à un moment où l’équipe semble s'enliser.
L’état actuel du CH est préoccupant. L’attitude des joueurs sur la patinoire soulève des questions, et le manque de structure défensive, couplé à des débuts de match catastrophiques, ne fait qu’aggraver la situation.
Bien que l’équipe soit jeune et que les blessures s’accumulent, l’intensité et l’exécution sont loin d’être au rendez-vous.
En somme, ce début de saison, aussi chaotique qu’il soit, ne justifie pas l’absence de combativité et de discipline.
Pourquoi Hartley serait-il l'homme de la situation?
Car il a prouvé par le passé qu’il sait construire des équipes solides et disciplinées, fondées sur une structure établie et compris par les joueurs.
En ce moment, les joueurs du CH ne comprennent pas le système de Martin St-Louis et les résultats sont catastrophiques.
En tant qu’entraîneur, Hartley il n’a jamais hésité à imposer une éthique de travail intransigeante, un élément actuellement manquant chez les Canadiens.
Ses équipes, à l’image de ses Flames en 2015, ont toujours été reconnues pour leur capacité à se battre jusqu'à la fin et à surmonter l’adversité.
Le retour de Hartley derrière un banc de la LNH pourrait apporter le changement nécessaire au Tricolore. À la manière dont il dictait le rythme des matchs en fixant des objectifs clairs, Hartley pourrait apporter une structure dont l’équipe a cruellement besoin.
Il insistait par exemple sur des stratégies comme accumuler un certain nombre de tirs dès le début de la rencontre ou maintenir une pression constante sur l’adversaire.
L’échec récent du Canadien, notamment contre les Rangers de New York (7-2), témoigne d’un besoin urgent de leadership différent.
Les problèmes défensifs sont criants, et même des joueurs comme Arber Xhekaj semblent désorientés et privés de leur identité sur la glace tellement St-Louis n'aime pas le jeu robuste.
Pas pour rien que Xhekaj a été envoyé dans les gradins.
Non seulement Hartley n'enverrait jamais l'homme fort sur la galerie de presse, mais il ferait en sorte de garder son identité au lieu de vouloir le changer.
Martin St-Louis, malgré sa renommée et ses qualités de pédagogue, semble aujourd’hui dépasser par la réalité de la LNH.
Si ses méthodes d’enseignement inspirent ses joueurs, elles ne suffisent pas à redresser une équipe en perte de vitesse.
Le manque de préparation et les mauvais débuts de match répétés soulignent un déficit dans la gestion du vestiaire.
Si l'état-major du Canadien persiste dans la voie actuelle, le risque est de voir l'équipe s'enfoncer davantage dans le bas du classement.
L’arrivée de Bob Hartley serait peut-être une réponse adéquate à cette crise, même en tant qu'adjoint seulement. Il avait proposé son aide à St-Louis la saison dernière, mais le coach du CH ne voulait rien savoir.
Peu importe si c'est Hartley en ce moment ou Patrick Roy en 2026, Martin St-Louis verra de plus en plus de noms d'entraîneurs ou d'anciens entraîneurs circuler à Montréal s'il ne parvient pas à redresser la barre avant qu’il ne soit trop tard.
Son immunité est bel et bien terminée. Devrait-il accepter la main que Hartley lui tend? Après tout, accepter Hartley comme adjoint ou comme consultant pourrait calmer la tempête des fans.
St-Louis a toujours refusé d’ajouter un entraîneur d'expérience à son personnel, craignant que cela n'ébranle son autorité au sein du vestiaire.
Une collaboration avec Hartley pourrait donc représenter un test majeur pour l'ego du coach actuel.
Les partisans, cependant, sont convaincus qu’une alliance entre les deux hommes renforcerait non seulement la structure tactique de l’équipe mais aussi l’identité du club.
L’expérience de Hartley, couronnée par une Coupe Stanley, serait un ajout stratégique sans égal, surtout dans une équipe encore jeune et en construction.
Pour Hartley, le véritable défi serait psychologique : comment trouver sa place auprès de Martin St-Louis sans que cela soit perçu comme une remise en question de l’autorité du coach actuel ?
Les partisans espèrent une telle collaboration, mais tout repose entre les mains de St-Louis, qui doit dépasser ses réserves pour accepter une aide potentielle.
St-Louis pourrait, par cette décision, démontrer une maturité exceptionnelle, prouvant qu’il place les intérêts du club avant son propre ego.
Pour les fans du Canadien, l’important est de voir l’équipe progresser et renouer avec la victoire.
Mais si St-Louis refuse cette opportunité, l’échec pourrait bien s’avérer double : celui de ne pas profiter de l’expertise de Hartley et celui de laisser le club s’enfoncer davantage.
L’ombre de Bob Hartley plane déjà sur le Centre Bell. Partout sur les réseaux sociaux, le même espoir résonne : que St-Louis accepte enfin d’élargir son équipe d’entraîneurs, pour le bien du Tricolore... et qu'il se libère de l’emprise de son ego.
Mieux vaut avoir un adjoint d'expérience...que de perdre son poste...