Dans un revirement à 180 degrés, Dave Morissette, figure bien connue du monde sportif québécois, semble s'éloigner des terrains de hockey pour plonger dans un tout autre univers : celui des sectes.

Pour ceux qui ont suivi sa carrière de près, cette transition vers un domaine aussi éloigné de sa sphère habituelle laisse perplexe.

Connu pour son passé d'ancien "goon" sympathique, puis pour son rôle d'analyste et de commentateur sportif sur les ondes de TVA Sports, alors qu'il est devenu un peu le "clown sportif du Québec, Morissette semble de plus en plus s'éloigner du hockey et des sports.

Peut-être qu'il était tanné que les Québécois se moquent de lui et de son élocution à TVA Sports? Peut-être qu'il n'a toujours pas accepté d'avoir été tassé à TVA Sports au profit d'Élizabeth Rancourt, alors que Morissette ramasse les miettes. (on lui donne l'après-match du samedi soir par pitié).

Morissette était la tête d'affiche de TVA Sports. Et tout d'un coup, on l'a tassé comme une pelure de banane sur le sol. Et aujourd'hui, on entend Morissette parler de Raël sur les ondes du 98,5 FM...et de poser son "avis d'expert" sur les sectes.

Son intérêt récent pour les mouvements sectaires a pris beaucoup de ses fans de court.

Après avoir visionné un documentaire sur le mouvement raëlien, Morissette a été profondément intrigué par la question de savoir comment des individus apparemment intelligents pouvaient être séduits par une secte.

Cette question l'a poussé à entreprendre des recherches approfondies et à partager ses découvertes de manière surprenante à l'émission "Même le week-end".

Au cours de l'émission, Morissette a présenté quatre méthodes utilisées par les sectes pour recruter et maintenir leurs adeptes captifs, telles que dénoncées par L'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes.

Parmi ces méthodes, la première consiste à séduire et à survaloriser les individus en leur offrant des réponses simplistes à des questions existentielles complexes. Morissette explique, en lisant assurément un texte qu'il tient dans ses mains :

«La première étape, c'est séduire et survaloriser, en proposant des réponses immédiates, rapides et fermées aux questions complexes de l'existence comme la vie, ce qu'il y a après la vie, tu vas chercher tes adeptes en utilisant les grands thèmes. Aussi, on survalorise les futurs adeptes. Tu es une personne incomprise par la société. Moi je te comprends, tu es unique.» (crédit: 98,5 FM).

Pour les auditeurs habitués à entendre Morissette avoir de la difficulté à placer un mot après l'autre en parlant de hockey, cette incursion dans le monde des sectes peut sembler déconcertante.

Il s'est donné comme mission de sensibiliser le public aux dangers des sectes et à comprendre les mécanismes de leur recrutement.

À présent, les fans et les détracteurs de Dave Morissette se demandent ce que l'avenir lui réserve, et s'ils pourront s'habituer à le voir explorer des sujets aussi éloignés de son domaine d'expertise habituel.

Les mauvaises langues diront qu'en tant qu'ancien "goon", Morissette n'était pas un expert de hockey non plus. 

Dans tous les cas, voir Morissette parler des sectes est un peu l'équivalent de voir Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse nous parler de littérature.

Disons que ça ne colle pas.

"Tsé, Raël, là, là, c'est les Ovnis, là, là tsé, c'est le premier qui est arrivé avec ça."

"La deuxième étape, tsé, tu réduis l'intimidi..l'intimi..l'intimité.."

Et Morissette, incapable d'expliquer quoi que ce soit sans son texte écrit, se remet à lire ses informations comme s'il lisait un livre.

Hum...Étrange...On donne dix sur dix pour l'effort, mais le résultat est malaisant au possible.

Pour écouter l'audio de Morissette, le voici: LIEN

Énormément de "tsé" et de "là là". On dirait un ado qui est devant la classe et qui a besoin de ses petits cartons pour faire sa présentation orale.

Disons que sur les ondes de TVA Sports, le manque de vocabulaire de Morissette passe mieux. Mais sur les ondes de la radio la plus écouté au Québec, ça sonne mal...très mal...

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