Départ de Patrik Laine: TVA annonce l'inévitable

Départ de Patrik Laine: TVA annonce l'inévitable

Par Marc-André Dubois le 2025-07-18

On est en plein cœur de l’été 2025, et sur les réseaux sociaux, c’est une tempête de vidéos d’entraînement.

Cole Caufield pousse des charges de plus en plus lourdes avec une intensité de taureau. Nick Suzuki, plus musclé que jamais, enchaîne les squats comme un haltérophile olympique.

Juraj Slafkovsky fait des sprints à perte de souffle. Zachary Bolduc travaille chaque jour avec Marc Bureau. Le mot d’ordre? Dépassement de soi. L’objectif? Gagner une Coupe Stanley en 2026.

Mais pendant que tous les jeunes du CH transpirent à l’excès, Patrik Laine est aperçu… à Miami, sur un yacht, en train de siroter un cocktail glacé aux côtés de son ami Alexander Barkov.

Photo après photo, story après story, les mêmes réactions reviennent : il est hors de forme. Les internautes notent son teint pâle, sa posture en méforme physique totale, son visage boursouflé.

Même TVA Sports a sonné l’alarme en s'inquiétant publiquement inquiété de sa condition. Et pour Michel Therrien, c’est clair : « Moi, je le renverrais à la maison. »

Ce n’est plus une rumeur. Ce n’est plus un doute. C’est un cas.

Chez le Canadien, on le sent : l’heure n’est plus aux excuses. L’année dernière, Laine avait l’alibi de son genou blessé. Il revenait aussi d’une longue inactivité.

On lui a laissé du temps, de l’espace, des minutes en avantage numérique. Résultat? Des éclairs sporadiques. Quelques bons matchs. Mais trop souvent, un fantôme sur la glace. Et en séries contre Washington? Cloué au banc. Ignoré dans les moments cruciaux. Non utilisé à 6 contre 5.

Aujourd’hui, son corps semble encore plus amorphe. Son engagement est nul. Pendant que ses coéquipiers suent leur âme dans des gyms surchauffés, lui chill à Miami, en Finlande ou sur la côte est américaine.

Aucune image d’entraînement. Aucun vidéo de préparation. Rien. Le néant.

Et ça, dans un vestiaire jeune, affamé, ambitieux, c’est inacceptable.

Pendant que Laine accumule les cocktails, Zachary Bolduc soulève des poids. Le Québécois, nouvellement arrivé de St. Louis, s’entraîne quotidiennement avec Marc Bureau, une machine de discipline au cercle des mises au jeu.

Il ne chôme pas. Il sait qu’il a une opportunité unique de saisir un poste dans le top 6. Et devine quoi? Il va le prendre. Il l’a déjà pris.

Le deuxième trio du Canadien est déjà figé dans la tête de Martin St-Louis :

Zachary Bolduc – Kirby Dach – Ivan Demidov.

Pourquoi Bolduc? Parce qu’il est rapide. Parce qu’il est responsable défensivement. Parce qu’il peut alterner les mises au jeu avec Dach selon leur côté fort. Mais surtout… parce qu’il a un tir de la LNH élite.

Pierre Dorion, ex-DG des Sénateurs d’Ottawa, l’a dit sans détour sur les ondes de BPM Sports :

« Le tir de Zachary Bolduc est dans le top 10 % de la LNH. »

C’est un boulet. Précis. Rapide. Et il peut le décocher de n’importe où. À sa saison recrue complète dans la LNH, il en a mis 19 au fond. Sans le luxe d’un temps de glace sur l’avantage numérique régulier.

Imagine ce qu’il peut faire à Montréal, entouré de joueurs comme Suzuki, Caufield et Demidov.

D’ailleurs, plusieurs sources affirment que Bolduc pourrait même grimper sur la première unité de powerplay si St-Louis décide d’y aller à 4 attaquants. Dans ce scénario, Slafkovský sauterait son tour, et Bolduc deviendrait le 5e élément :

Hudson – Demidov – Caufield – Suzuki – Bolduc.

Un avantage numérique jeune, affamé, et sans Laine. Parce qu’on n’a plus besoin de lui.

Depuis son arrivée, Bolduc n’a jamais été contacté par Patrik Laine. Aucune poignée de main, aucun texto, aucun message d’accueil. Rien.

Pourquoi? Parce que Laine sait. Il voit que Bolduc est là pour lui prendre sa place. Il sait qu’il n’est plus dans les plans. Il sait que le vent a tourné.

Et à la place de réagir comme un pro, se battre pour reprendre son poste, montrer qu’il veut encore être là, Laine fait le party, isolé dans son orgueil et son déni.

Le message de Therrien : « On n’a pas besoin de lui »

L'ancien coach, en fin de saison dernière, avait prévenu tout le monde :

« En séries, tu ne peux pas te permettre de garder des touristes. Laine? Je l’aurais renvoyé à la maison. »

Ce n’est pas seulement une question de performance. C’est une question d’attitude, d’éthique de travail, de respect pour le groupe.

Et Therrien avait raison : quand Laine a été cloué au banc, l’équipe a mieux joué. Les jeunes ont pris le relais. Le vestiaire a réagi comme s’il s’attendait à ce qu’on le mette de côté.

C’est un signe. Un vestiaire qui laisse tomber un joueur, c’est irréversible.

Le CH veut bâtir autour de Suzuki, Slafkovský, Caufield, Demidov, Guhle, Dobson, Hutson... et Bolduc...

Il veut du rythme, de la vitesse, du caractère.

Laine, avec son contrat de 8,7 M$ jusqu’en 2026, ralentit tout. Il est un frein au développement. Un obstacle à l’identité que Martin St-Louis tente de bâtir. Il n’est plus un atout. Il est devenu un poids mort.

Et c’est pour ça que Kent Hughes appelle partout. À San Jose. À Chicago. À Washington. En Caroline. Partout. Il essaie de le passer. À n’importe quel prix.

L’an passé, Laine avait une excuse : son genou. Il revenait d’une longue absence, puis il s'est blessé au camp d'entraînement. On lui a pardonné sa lenteur, son manque d’explosivité, ses replis déficients.

Mais là? Il a eu tout l’été pour se remettre en forme.

Et tout ce qu’on voit, c’est un gars qui boit sur un bateau.

Aucun effort. Aucun respect pour la situation. Aucun engagement.

Le Canadien est à un tournant. Les jeunes poussent. Le groupe est uni. La culture change. Il faut envoyer un message clair : l’effort est non négociable.

C’est pour ça que Bolduc est déjà dans le top 6. C’est pour ça que Laine est éjecté des unités spéciales. C’est pour ça que personne ne le défend publiquement.

Même les journalistes de TVA Sports, d’habitude modérés, s’inquiètent. On n’essaie plus de le sauver. Le cas Laine est terminé à Montréal.

Le Canadien n’a plus besoin de Patrik Laine. Et le pire, c’est que lui-même le sait.

Zachary Bolduc est arrivé avec humilité, travail, discipline. Il s’est mis à la tâche. Il s’est intégré. Il a gagné sa place avec son bâton, pas avec son nom.

Et c’est exactement ce que Martin St-Louis attend de ses joueurs.

Patrik Laine, lui, n’a même pas pris le temps de dire bonjour à celui qui le remplace.

Parce qu’il sait.

Il sait que ses jours sont comptés à Montréal. Il sait que la direction veut l’échanger. Il sait que la porte est déjà fermée.

Et ce n’est plus une question de talent. C’est une question de volonté. De respect. De culture.

Patrik Laine a abandonné Montréal. Et Montréal l’a abandonné en retour.

La seule chose qui reste à faire maintenant, c’est de le sortir du vestiaire avant que la saison commence. Parce qu’il n’y a plus de place pour ceux qui ne veulent pas se battre.

Et Zachary Bolduc? Lui, il est prêt. Il a pris la place. Il n’a pas demandé la permission. Il l’a méritée.