Dans le monde impitoyable de Patrick Roy, les destins des joueurs peuvent changer plus rapidement que le déplacement d'une rondelle sur la glace.

Julien Gauthier en est un exemple frappant, ayant été rejeté sans ménagement par Patrick Roy, l'entraîneur des Islanders, dans un retournement de situation qui a laissé bon nombre de fans québécois perplexes.

Alors que l'annonce de la nomination de Patrick Roy comme entraîneur des Islanders avait suscité un vent d'optimisme chez les proches de Julien Gauthier, ce dernier s'est retrouvé brusquement relégué au ballottage, écarté du plan de Roy avec une froideur déconcertante.

On aurait pu croire qu'une solidarité québécoise se manifesterait, que Roy tendrait la main à Gauthier pour l'aider à se remettre sur les rails. Mais la réalité du monde du hockey est bien souvent loin des attentes.

"Pas assez bon pour mon alignement. Julien ne mérite pas de faire partie de mon alignement. La LNH n'est pas une ligue de développement, surtout pas quand tu as 26 ans" avait affirmé Roy après l'avoir fait réchauffer le banc dans la défaite à Montréal, puis l'avoir envoyé dans les gradins le match contre les Panthers avant la pause.

Le destin de Gauthier, pourtant porteur d'espoir et de promesses, s'est trouvé entaché par ce rejet sans appel. Certains fans du Canadien de Montréal, cherchant désespérément à trouver des raisons d'applaudir une présence québécoise dans leur équipe, ont brièvement flirté avec l'idée d'accueillir Gauthier.

Cependant, la vérité est implacable : Gauthier n'a pas réussi à répondre aux attentes placées en lui. Son parcours dans la ligue a été marqué par des performances décevantes, pour ne pas dire horribles.

Julien Gauthier, perçu par certains comme un espoir québécois, s'est finalement révélé être un flop, un joueur qui n'a pas réussi à s'imposer comme un joueur de la LNH. Un plombier dans tous les sens du terme.

On peut comprendre les fans du CH de le vouloir uniquement parce qu'il est Québécois, mais on n'y toucherait pas avec une perche.

Dans cet univers impitoyable où seuls les meilleurs survivent, Julien Gauthier a appris une leçon amère: Patrick Roy ne se soucie pas si tu es Québécois, Chinois ou Russe.

Le rejet sans pitié de Patrick Roy a illustré de manière criante la dure réalité de ce sport où les faiblesses sont exposées au grand jour et où seuls les plus forts parviennent à se hisser au sommet.

Bye bye Julien.

Votre Voix