Désastre au Minnesota : Kirill Kaprizov attiré par Montréal et la magie d’Ivan Demidov

Désastre au Minnesota : Kirill Kaprizov attiré par Montréal et la magie d’Ivan Demidov

Par André Soueidan le 2025-08-13

Bill Guerin ferait mieux de mettre ses patins à vitesse grand V… parce que là, ça commence à sentir la bourde historique à plein nez.

Pendant que le DG du Wild joue au poker menteur avec les négos de Kirill Kaprizov, les portes de la cage sont grandes ouvertes… et le Canadien de Montréal, lui, n’attend qu’une chose : lui tendre la main avec un beau sourire en coin.

Et devinez quoi? Ivan Demidov, notre diamant russe tout neuf, est en train de préparer le terrain comme un maître espion du KGB version NHL.

Kaprizov, 28 ans, superstar du Minnesota, arrive à la croisée des chemins.

Dans moins de 11 mois, il pourrait devenir agent libre… libre comme l’air, libre comme un aigle sibérien qui traverse l’Atlantique pour venir s’installer au Centre Bell.

Et ça, mes amis, ça ne se rate pas. Parce que ce genre de joueur-là, t’en as un par génération.

Ce n’est pas un « bon joueur », c’est un gars qui transforme une équipe moyenne en machine de guerre.

Le problème pour Guerin, c’est qu’il n’y a AUCUN signe que les discussions avancent.

Le DG le dit lui-même : « Les pourparlers sont constants… mais pas de mise à jour. »

Traduction en langage de vestiaire : on patine sur place.

De son côté, le CH, depuis un an, c’est plus la petite garderie de reconstruction qu’on connaissait. C’est devenu un club qui donne envie.

La nouvelle garde avec Slafkovsky, Suzuki, Caufield, Hutson et maintenant Demidov?

Ça commence à ressembler à un piège à superstars. Et Kaprizov, il voit ça. Il voit aussi un autre Russe ... Demidov ... qui joue comme lui, qui a même battu son record de points pour une recrue dans la KHL.

Imaginez les deux dans la même équipe. Ça ne serait pas juste beau à voir… ce serait une tempête offensive qui ferait trembler les défenseurs adverses comme des feuilles.

Et là, on se pose la question : qu’est-ce qui pousserait un gars comme Kaprizov à quitter le Minnesota?

Simple : il veut GAGNER. À 28 ans, il n’a toujours pas sa Coupe Stanley. Il regarde autour de lui, et il voit que le Wild, malgré des additions comme Tarasenko et Sturm, reste coincé dans une conférence ouest remplie de monstres.

Pendant ce temps-là, à Montréal, la pente est ascendante, la fenêtre s’ouvre tranquillement… et l’idée de venir jouer dans une ville où le hockey est une religion, avec un jeune Russe qui parle le même langage sur et hors glace… ça commence à faire travailler l’imagination.

Je vous le dis : c’est exactement ce genre de situation qui fait que les DG de la LNH vieillissent prématurément.

Guerin, s’il veut éviter que Montréal ne devienne une option sexy pour Kaprizov, va devoir sortir le chéquier et le stylo… et vite.

Mais là, il n’a plus l’excuse du plafond salarial étouffé par les vieux contrats de Parise et Suter.

Cette année, il a de la marge. Alors, pourquoi ça bloque? Mystère.

Et chaque jour qui passe, c’est une bouffée d’oxygène pour Kent Hughes et Jeff Gorton.

Imaginez la scène : été 2026, point de presse au Complexe Bell. Kent Hughes annonce avec son petit sourire que Kaprizov s’est entendu avec le CH pour 8 ans.

Ivan Demidov, à côté, a l’air d’un gamin qui vient de recevoir son cadeau de Noël en juillet.

Dans les coulisses, Martin St-Louis jubile en se disant qu’il vient de mettre la main sur un duo russe qui va lui permettre de réinventer son attaque.

Les partisans, eux, oublient en 24 heures que le prix du stationnement vient encore d’augmenter.

Et pour Kaprizov? Ce serait la consécration. Il pourrait dire au monde entier : « J’ai choisi Montréal, j’ai choisi l’histoire, j’ai choisi de gagner. »

Parce que, soyons honnêtes, dans une ville comme celle-là, si tu soulèves la Coupe Stanley, ton nom est gravé dans le marbre pour toujours.

Tu deviens une légende, un dieu. Et ça, pour un compétiteur comme lui, ça vaut plus que n’importe quel chèque.

Mais pour l’instant, on n’en est pas là. On en est au point où le Wild et son DG jouent avec le feu.

On en est au point où Kaprizov voit que Demidov commence à faire sa place, que Montréal se construit un noyau excitant, et que, peut-être, juste peut-être, l’option de déménager n’est plus si folle que ça.

Et si Guerin continue de niaiser, il va se réveiller un matin, ouvrir son téléphone… et lire la nouvelle que tout Minnesota craignait.

Parce que dans cette ligue, les joueurs parlent. Les Russes, encore plus. Kaprizov sait déjà qui est Demidov.

Il sait qu’ils partagent cette vision du hockey créatif, imprévisible, qui rend fous les gardiens adverses.

Et il sait que Montréal, contrairement à bien des marchés, donne la liberté à ses joueurs vedettes de briller, d’improviser, de jouer au feeling. Pour un artiste comme lui, c’est irrésistible.

Alors Bill Guerin, si tu veux éviter un désastre au Minnesota, c’est maintenant que ça se joue.

Sinon, prépare-toi à voir ta superstar faire ses valises… et à devoir expliquer à tes partisans pourquoi elle est en train de sourire aux caméras, un chandail bleu-blanc-rouge sur le dos.

Et là, Kirill Kaprizov vient de faire frissonner tout le Minnesota… et de donner une sacrée dose d’espoir aux fans du Canadien.

Au Minnesota, on appelle ça un problème… à Montréal, on appelle ça une opportunité.

Et si le désastre se confirme, Kirill Kaprizov pourrait bien choisir la magie d’Ivan Demidov comme plan de sauvetage.

À suivre ...