District 31 a fait fuir Carey et Angela Price

District 31 a fait fuir Carey et Angela Price

Par Marc-André Dubois le 2024-04-03

Dans les couloirs de la ville de Montréal, un murmure persistant circulait, alimenté par les rumeurs et les spéculations.

La famille Price, autrefois un pilier de la communauté et des Canadiens de Montréal, semblait avoir rompu tous les liens avec la ville québécoise. Les rumeurs allaient bon train, mais la raison de ce retrait apparent demeurait un mystère pour beaucoup.

Pourtant, une piste semble émerger, un fil rouge reliant les pièces du puzzle : District 31. Cette série télévisée québécoise, encensée pour sa représentation réaliste du quotidien, aurait joué un rôle crucial dans le changement de perspective des Price.

L'affaire avait éclaté au grand jour lorsque la journaliste Élizabeth Rancourt avait laissé entendre qu'elle détenait un scoop sur Carey Price, mais qu'elle était dans l'impossibilité de le révéler. Les médias locaux, avides de sensations, s'étaient emparés de l'affaire, amplifiant les conjectures et les suppositions.

Les révélations de certains leaders médiatiques, tels que Réjean Tremblay, Claude Poirier et Paul Arcand, avaient enfoncé le clou : il semblait que le livre biographique tant redouté menaçait de dévoiler des secrets bien gardés.

Mais c'était District 31 qui avait osé aller plus loin, en transformant cette histoire en fiction télévisée. Dans la trame de l'émission, le personnage de Noélie St-Hilaire, interprété par Catherine St-Laurent, se retrouvait enceinte du joueur de hockey vedette Vincent Bossé, incarnant symboliquement Carey Price.

"Dans District 31, la patrouilleuse Noélie St-Hilaire (Catherine St-Laurent) a finalement été payée 500 000 $ par l’équipe de la LNH pour se fermer la trappe et ne pas divulguer publiquement l’identité du géniteur de son futur bébé, soit la star de l’attaque Vincent Bossé." écrivait Hugo Dumas de la Presse.

Les scénaristes avaient brodé une intrigue complexe où la patrouilleuse se voyait offrir une somme colossale par l'équipe de la LNH en échange de son silence sur l'identité du père de son enfant.

"Noélie encaissera également une pension alimentaire de 1500 $ par mois jusqu’à ce que son enfant atteigne l’âge de 18 ans. Avant de signer le juteux chèque, l’avocat de la formation montréalaise a cependant mis de la pression sur la patrouilleuse Noélie pour qu’elle ne continue pas avec la grossesse." (crédit: La Presse)

Hugo Dumas de la Presse avait alors révélé les détails : Noélie devait toucher une somme importante et une pension mensuelle, assorties d'une clause de confidentialité draconienne. Si elle venait à rompre le silence, elle perdrait tout.

"L’argent qui lui a été versé a été assorti d’une clause de confidentialité : si jamais la jeune femme brise le pacte du silence, adieu le pactole. C’est ce qui explique probablement pourquoi ce scandale a été étouffé autant dans District 31 que dans la vraie vie." (crédit: La Presse)

Paul Arcand, toujours le premier à commenter l'actualité, avait ironisé sur l'attitude du Canadien de Montréal, semblant ravi de ce scénario qui pourrait bien arranger leurs affaires.

« J’imagine que le Canadien doit beaucoup aimer ce genre d’extrait de série. Joueur de hockey vedette, policière enceinte, pression du club, tout pour leur faire plaisir, quoi » avait clamé le populaire animateur sur les ondes du 98,5 FM.

Pendant ce temps, Vince Cauchon avait, avec humour, soutenu le droit de Carey Price à passer du temps avec ses enfants légitimes, faisant allusion à la situation fictive de District 31.

Ainsi, sous les feux des projecteurs médiatiques, le mystère entourant la fuite apparente des Price de Montréal se dissipait peu à peu.

District 31, avec ses intrigues tortueuses et ses révélations fictives, se dressait désormais comme le principal accusé dans cette affaire.

Parions que sans cette série, la famille Price aurait encore un lien physique avec la ville de Montréal et peut-être même qu'ils n'auraient pas vendu leur maison à Candiac. 

Et tandis que les spéculations continuaient de battre leur plein, une chose était sûre : la vérité "fictive" finirait par éclater au grand jour sur nos écrans de télévision.