Bon, on va se dire les vraies affaires : le Canadien est face à un choix qui, en théorie, devrait être simple entre Oliver Kapanen et Joshua Roy.
D’un côté, on a Oliver Kapanen, un jeune Finlandais qui, malgré un parcours prometteur, n’a pas vraiment trouvé le moyen de s’imposer dans l’alignement.
Il affiche une saison ordinaire à Montréal, avec seulement une passe en 11 matchs et un différentiel de -3.
Rien de catastrophique, mais rien de marquant non plus.
On dirait que sa place est davantage protégée pour éviter qu’il retourne en Europe, plutôt que pour son apport réel sur la glace.
De l’autre côté, on a Joshua Roy.
Celui-là, il fait tout ce qu’on attend de lui et même plus.
Depuis sa rétrogradation au Rocket de Laval, Roy enchaîne les bonnes performances.
En 12 matchs, il a déjà accumulé 12 points, avec une constance et une intensité qui ne laissent personne indifférent.
C’est simple : Roy est en feu, il prouve qu’il est prêt pour la LNH, et pourtant, il reste coincé à Laval.
C’est à se demander ce qu’il doit faire de plus pour obtenir un rappel.
Kapanen, bien qu’il ait du potentiel, n’est clairement pas indispensable dans l’alignement actuel du CH.
En termes d’impact à cinq contre cinq, il est même plutôt discret, et avec un différentiel négatif, il n’est pas exactement le genre de joueur qui stabilise le jeu défensif.
Si le Canadien décidait de le rétrograder, il pourrait retourner en Suède selon les termes de son contrat. Et honnêtement, est-ce que ce serait si dramatique ?
Un retour en Europe lui permettrait de jouer dans un environnement moins exigeant, d’obtenir du temps de glace et de développer son jeu sans cette pression constante.
Cela ne ferait de tort ni à lui, ni au Canadien.
Et pendant ce temps, Joshua Roy continue de s’imposer à Laval.
Lui, il a appris de sa rétrogradation, il a travaillé fort, et il s’est fait remarquer.
Il est prêt à contribuer tout de suite, et il pourrait même amener une dose d’énergie et de combativité qui manque parfois dans l’alignement actuel du CH.
Ce n’est pas seulement une question de statistiques – bien que ses 12 points en 12 matchs en disent long.
C’est aussi une question d’attitude et de préparation.
Roy n’a plus rien à prouver dans la LAH, et il attend seulement qu’on lui donne la chance de montrer ce qu’il peut faire en LNH.
Alors, Kent Hughes, il est temps de faire un choix cohérent.
Si on prend en compte les performances actuelles et le potentiel d’impact immédiat, Roy est le choix logique.
Laisser Kapanen se développer en Europe serait sans doute plus bénéfique pour lui, et cela permettrait à Roy d’avoir enfin sa chance à Montréal.
Garder Kapanen pour éviter un retour en Europe, au détriment d’un joueur prêt à contribuer, manque de sens.
En bout de ligne, le Canadien a besoin de joueurs capables de faire la différence maintenant.
Roy est prêt, il l’a prouvé, et il pourrait amener ce qu’il manque à l’équipe.
À suivre ...