Joshua Roy est au bord du précipice.
Ce qui devait être une occasion de solidifier sa place au sein du Canadien de Montréal s’est transformé en un cauchemar.
Roy a offert une autre performance désastreuse, incapable de suivre le rythme, perdu sur la glace comme un Bambi qui a perdu sa maman, sans repères dans une forêt obscure.
Une prestation si désastreuse que les critiques fusent de toutes parts, tant des partisans que des journalistes.
Les réseaux sociaux, qui sont habituellement cléments avec les jeunes espoirs, se sont montrés sans pitié. Sur X, des commentaires cinglants ont inondé le fil d’actualité, pointant du doigt l’attitude nonchalante de Roy.
"Il joue comme quelqu'un qui pense que sa place est garantie."
Une phrase qui fait mal, mais qui reflète tristement la réalité. Joshua Roy semble effectivement jouer avec l’assurance que son poste est acquis, un comportement que Martin St-Louis ne pourra plus ignorer.
Les comparaisons méchantes fusent également.
"Roy est « un autre Charles Hudon »."
" Il doit retourner à Laval pour y gagner en maturité, et surtout en constance."
La réalité est brutale : Joshua Roy, autrefois encensé comme l'une des futures vedettes du Tricolore, est en train de perdre pied.
Son camp est un désastre, et ce soir en était la triste cerise sur le sundae.
Ses coéquipiers, comme Alex Barré-Boulet et Emil Heineman, l'ont surclassé durant ce camp, alors que le manque d’effort et d’intensité chez Roy est un véritable honte.
Barré-Boulet, en particulier, a surpassé Roy à tous les niveaux, et les journalistes affirment en bloc que le Québécois mérite de débuter la saison dans la AHL, et non dans la grande ligue.
Ce camp cauchemardesque rappelle les anciennes failles de Roy. Ses détracteurs n’ont pas oublié son parcours controversé au niveau junior, comme sa demande de transaction aux Sea Dogs de Saint-Jean pour aller à Sherbrooke, ou encore sa réputation d’un joueur qui ne donnait pas toujours 100 %.
Malgré une transformation physique impressionnante sous les ordres de Stéphane Julien à Sherbrooke, où Roy a arrêté de manger du McDo, les démons de Roy semblent refaire surface au moment où il doit prouver qu’il peut se hisser au niveau supérieur.
Le "party boy" est retombé dans ses travers.
L'avenir s'assombrit pour le jeune Beauceron. Martin St-Louis, qui l’a jusqu’ici protégé, devra prendre une décision difficile.
Envoyer Joshua Roy à Laval pourrait bien être la meilleure leçon de vie pour ce joueur en perdition. Le talent ne suffit plus, et si Roy ne prend pas conscience de la gravité de la situation, son rêve de jouer dans la LNH à long terme pourrait bien ne jamais se réaliser.
Joshua Roy est en train de s'effondrer et la pression devient invivable pour le Québécois.
S’il ne change pas rapidement d’attitude, il pourrait se retrouver définitivement éclipsé par des joueurs comme Barré-Boulet, qui montrent, eux, un courage quotidien.
La marge d’erreur est mince dans le monde de la LNH, et pour Roy, l’heure est grave.
L'attaquant a tout perdu depuis le début du camp...jusqu'à la fin. Il a perdu son immunité, il a perdu sa chance de s'assurer un poste à long terme, il a perdu l'amour des fans, il a perdu la confiance de son coach, il a perdu son "swag", dans tous les sens du terme.
Rarement a-t-on vu un espoir s'effondrer de la sorte, alors qu'il avait d'énormes chances de devenir un attaquant TOP 6 dès cette année.
Joshua Roy traîne derrière lui des démons qui ne datent pas d'hier. Dès ses premières années dans le hockey junior, il a montré des signes inquiétants quant à son implication et sa discipline.
Sélectionné au premier rang du repêchage de la LHJMQ en 2019, Roy était perçu comme un prodige, une future vedette capable de tout rafler sur son passage.
Mais très vite, le jeune joueur a commencé à montrer des drapeaux rouges.
Sa demande de transaction publique pour quitter les Sea Dogs de Saint-Jean en 2021 a marqué un tournant dans sa carrière.
Les rumeurs de sorties nocturnes excessives, d'une alimentation déséquilibrée, et d'un manque de rigueur dans sa préparation physique n’ont fait qu’alimenter les doutes.
Sa transaction au Phoenix de Sherbrooke a été vu comme une seconde chance, un renouveau. Sous la direction de Stéphane Julien, Roy a perdu du poids, a retrouvé sa forme et a terminé meilleur pointeur de la LHJMQ en 2022.
Pourtant, même à cette époque, certains se demandaient si cette métamorphose était durable. Serait-il capable de maintenir cet engagement au plus haut niveau ?
Roy, malgré son talent indéniable, avait déjà montré qu’il pouvait se laisser distraire, qu'il pouvait baisser les bras lorsqu'il faisait face à l'adversité.
La constance a toujours été un problème pour Joshua Roy. Dans ses meilleures périodes, il est capable de dominer, de briller sur la glace avec une intelligence de jeu hors du commun.
Mais trop souvent, il a démontré une certaine nonchalance, un relâchement qui lui coûte cher aujourd'hui.
L'exemple le plus frappant est sa tendance à se reposer sur ses acquis. Après une bonne saison, Roy semble croire que tout est acquis, que sa place est garantie.
Cette mentalité est dangereuse, surtout dans un environnement compétitif comme celui du Canadien de Montréal, où chaque joueur doit prouver sa valeur quotidiennement.
Les mots de Serge Boisvert, l’un des recruteurs qui ont poussé pour sa sélection en 5e ronde du repêchage de la LNH avec Donald Audette, résonnent encore :
« Le jour où Donald et moi, on aura vraiment une claque dans le dos, ce sera quand il jouera dans la LNH, et on n’est pas encore là. »
Ce jour pourrait ne jamais venir si Roy continue sur cette voie. Son potentiel est immense, mais ses démons semblent refaire surface à chaque étape cruciale de sa carrière.
Entre la tentation des distractions hors glace, la pression constante des médias montréalais, et une compétition féroce au sein du club, Roy doit prouver qu’il peut surmonter ces obstacles et enfin réaliser son rêve de percer dans la LNH.
Et ce n'est pas en se traînant les patins qu'il va réussir.
Joshua Roy se retrouve à un tournant de sa carrière. Le talent brut ne suffit plus, et ses démons le rattrapent. Il traîne avec lui une réputation de joueur nonchalant, incapable de maintenir un engagement constant, et ces doutes commencent à peser lourd sur son avenir au sein du Canadien.
Son camp désastreux et son attitude déconcertante en match pré-saison nous donne une chair de poule négative.
Si Roy veut réellement s'imposer dans la LNH, il devra combattre le petit diable sur son épaule une bonne fois pour toutes, retrouver l’intensité qui lui a permis de briller à Laval et Montréal.
Ce soir, la toile s'effondre sur sa tête.
À lui de relever la tête.