Elias Pettersson vit actuellement un cauchemar à Vancouver.
Après avoir signé une prolongation de contrat de huit ans d'une valeur totale de 92,8 millions de dollars (11,6 M$ par année), les attentes étaient immenses.
Mais, au lieu de répondre présent, Pettersson déçoit et traverse une crise profonde sur la glace. Sa production, qui avait déjà chuté en séries la saison dernière, est aujourd’hui au cœur des critiques les plus cinglantes.
Et la situation ne fait qu'empirer. En trois matchs, il n’a cumulé qu'une maigre passe et présente un différentiel de -1.
Mais ce qui enrage les journalistes de Vancouver, c'est son attitude.
Les statistiques de Pettersson reflètent une absence de leadership offensif inquiétante : le taux de tirs des Canucks lorsqu’il est sur la glace a baissé de 20 % par rapport à la saison régulière.
La perte de son instinct de créateur de jeu saute aux yeux. Ses passes, autrefois précises et imprévisibles, sont devenues rares.
Le flair légendaire de Pettersson pour détecter ses coéquipiers en haute vitesse et en zone dangereuse est totalement éteint.
Son radar est déréglé, il ne trouve plus ses partenaires comme avant, ce qui mène à de nombreuses pertes de rondelle.
Comme toujours avec l'attaquant suédois, l’hypothèse que Pettersson ne serait pas à 100 % physiquement circule.
Mais il faudra arrêter de toujours lui trouver des excuses.
Incapable de conserver la rondelle en fond de zone, il a réchauffé le banc lors de la 3e période dans la défaite contre le Lightning.
Pettersson montre même des signes d'impatience, lui qui déteste jouer au centre de Jake DeBrusk et Danton Heinen. Et il le fait bien sentir à tout le monde en faisant la baboune.
Les critiques des médias de Vancouver ne se limitent pas à ses statistiques. Elles ciblent aussi son attitude. On l'accuse de manquer d’intensité dans les batailles pour la rondelle et de ne pas avoir l’urgence nécessaire sur la glace.
Rick Tocchet a envoyé un message fort en le clouant au banc lors de la troisième période du dernier match. Ce geste public de Tocchet a fait l’effet d’une bombe, révélant une perte de confiance entre le joueur étoile et son entraîneur.
Les médias sont unanimes : pour 11,6 millions de dollars par an, Pettersson se doit de faire plus, beaucoup plus.
Nick Suzuki doit être soulagé en voyant ce qui se passe à Vancouver.
Alors que Suzuki fait face à des critiques concernant sa nonchalance depuis le début de l'année et le fait qu'il ne parle pas français, la situation de Pettersson à Vancouver démontre à quel point la pression peut être encore plus écrasante, surtout avec un salaire de 11,6 M$ par année.
Si Suzuki pense vivre une tempête médiatique, il peut regarder du côté de Vancouver pour relativiser : Pettersson est non seulement en difficulté sur la glace, mais également sur le plan psychologique, exposé aux critiques d’un marché sans pitié.
Les faiblesses de Pettersson s'accumulent dans plusieurs aspects de son jeu. Son traitement de l’information, sa vision, ses feintes et sa capacité à créer des occasions de marquer semblent avoir disparu.
Même son patinage est en deçà des standards, avec une baisse de vitesse par rapport à la saison précédente, selon les données de la LNH.
Il est devenu presque invisible, et cela inquiète sérieusement les Canucks.
Pettersson semble encore loin de son niveau attendu. Pour l’instant, son contrat mirobolant est devenu un poids, et le doute s’installe chez les partisans et les analystes quant à sa capacité à justifier un tel salaire sur une durée de 8 ans.
Il y a même des rumeurs de transaction qui circulent sur les réseaux sociaux. Imaginez. On parle d'un véritable fiasco public.
Elias Pettersson est au bord du gouffre. Ses contre-performances, combinées à une attitude jugée insuffisante par certains mettent en péril son statut de leader offensif à Vancouver.
Si le jeune joueur ne redresse pas rapidement la barre, cette tempête pourrait marquer le début de la fin avec l’organisation des Canucks et leurs partisans.
Pour Pettersson, l’heure est grave : il devra trouver un moyen de retrouver sa combativité et sa créativité, sous peine de voir sa situation se détériorer encore davantage.
Le fait d'avoir été cloué au banc par Tocchet, même à 6 contre 5 quand l'équipe a absolument besoin d'un but, pourrait être le signal d’alarme dont il avait besoin, mais il est désormais essentiel qu’il réagisse avant qu’il ne soit trop tard.
Le cauchemar de Pettersson est bien réel, et chaque match devient une épreuve supplémentaire. S'il n’élève pas son niveau de jeu rapidement, la patience de l’organisation et des partisans pourrait s’effondrer encore plus et les conséquences à long terme pourraient être lourdes.
On a même vu certains partisans de Vancouver vouloir envoyer Pettersson à Montréal pour Suzuki. On le ferait demain matin.
Mais Suzuki semble intouchable aux yeux de Kent Hughes.
Son avantage sur Pettersson: quand tu fais moins de 8 M$ par année au lieu de 11,6 M$, la nonchalance passe mieux...