- Enfin L'ENVOL de TVA Sports?

Les cotes d’écoute du hockey continuent de grimper. La série Canadien-Penguins a rallié son plus gros auditoire mercredi, lors du troisième match entre les deux équipes.

Diffusée à TVA Sports, la rencontre a attiré une moyenne de 818 000 téléspectateurs, pour une part de marché de 34 %, selon les données préliminaires de Numéris. Une pointe de 1 238 000 amateurs a été enregistrée en fin de partie.

Il s’agit d’une hausse par rapport aux deux précédents affrontements Montréal-Pittsburgh. Samedi soir, la première rencontre avait intéressé 709 000 mordus, alors que lundi, ce nombre avait grimpé à 803 000.

Les cotes d’écoute sont également bonnes aux États-Unis. Samedi, 1 572 000 Américains ont regardé le Canadien battre les Penguins à NBC. Jusqu’à présent, c’est le match de hockey le plus regardé du calendrier 2019-2020 chez nos voisins du Sud, en excluant la Classique hivernale. (AGENCE QMI)

Et Réjean Tremlay qui en rajoute....

- Imaginez comment RDS doit être JALOUX....

Une victoire qui vaut des millions ? Pas juste pour Geoff Molson. Depuis que Sportsnet et TVA ont raflé pour 5,2 milliards les matchs des séries éliminatoires, TVA a cruellement souffert de la médiocrité du CH. On le réalise encore cette année. Même si la série contre Pittsburgh est une série de qualification, les fans la perçoivent comme une vraie série éliminatoire. Et les chiffres montrent l’impact d’avoir le Canadien dans le sprint final. On a déjà atteint une pointe à plus d’un million pour le match de lundi avec une moyenne d’audience supérieure à 800 000 téléspectateurs.

C’est du monde pour un canal spécialisé. Et avec cette victoire tant espérée par les dirigeants de Québecor, TVA Sports aurait droit à une belle « ride » de deux autres semaines en se servant du Canadien pour vendre le reste de sa programmation. Quand le match du Canadien tire un million, il y a des chances qu’une partie de ce million de fans reste devant l’écran pour le match suivant. Ou pour Dave Morissette.

On le sait, le réseau est largement déficitaire. Malheureusement, la médiocrité de l’équipe montréalaise a contribué à ces déficits annuels. Le reste du Canada peut toujours se retourner vers Vancouver, Calgary, Ottawa, Winnipeg ou Edmonton pour tenir le fort quand les Maple Leafs de Toronto font patate. Au Québec, tant que Gary Bettman va bloquer le retour des Nordiques, le Canadien est en situation de monopole. Même quand il est minable et misérable.

 

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