- Entendre Bob Hartley parler de la COVID-19...

- Ça va faire votre dimanche...

« À mon arrivée à l’aéroport de Moscou, c’était vide. En temps normal, ça grouille de monde. Mais là, je pensais que je venais d’atterrir sur la lune. Il y avait cinq ou six astronautes. Ils étaient habillés avec le costume blanc, les bottes blanches et l’aquarium sur la tête. Ils n’avaient pas juste un masque, mais aussi l’aquarium d’astronaute. Pour la sécurité, c’était du gros sérieux. » 

« Nous avons passé près de trois heures à l’aéroport avant de partir. Nous avons eu une batterie de tests, il y avait même une imagerie du corps avec un paquet de couleurs. Ils ont étampé plusieurs papiers pour ensuite nous dire de partir pour l’hôtel et que nous ne pouvions pas sortir pour les quatre prochains jours. » 

"Pour une troisième année, l’Avangard joue ses matchs à Balashikha, une banlieue de Moscou. À Omsk, une ville située à 2700 km à l’est de Moscou, l’aréna de l’équipe subit toujours des rénovations majeures. Balashikha, c’est comme Laval pour Montréal. Il y a un métro, je suis à sept stations de la Place Rouge à Moscou. Où je reste, c’est très bien. Il y a quatre grandes tours d’appartements. Il y a des magasins, des restaurants, des parcs. C’est comme une ville. Dans les quatre tours de près de 25 étages, il y a 11 000 habitants. C’est plus gros qu’Hawkesbury (population de 10 263 en 2016). » 

« Je suis super heureux dans la KHL. Je travaille avec mon vieux chum Jacques Cloutier. J’aime l’organisation, les joueurs et notre DG avec l’Avangard. » 

« J’aime ça. Mais en temps de COVID, c’est plus difficile. Je ne suis pas avec ma femme, Micheline. Je suis dans un mode plus renfermé. En temps normal, j’adorais aller me promener au Kremlin. Je n’ose pas y aller en ce moment. Je ne veux pas prendre les transports en commun pendant la pandémie. Je ne peux pas manger dans les restos du Kremlin. Je n’ai pas mis les pieds une seule fois sur la Place Rouge cette année. » 

« En théorie, nous aurions déjà 22 matchs de joués, mais nous avons annulé une rencontre la semaine dernière contre le Dynamo de Riga à la maison. Le Dynamo restait en quarantaine en raison de certains cas de COVID. » 

« Je n’ai pas le nombre exact. Mais il y avait environ 40 joueurs au camp. Nous avions deux groupes de joueurs. À un moment, il me restait seulement huit joueurs sur la glace. Les médecins, les préposés à l’équipement étaient aussi sur le carreau. Le virus a frappé vraiment fort au sein de mon équipe. » 

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