Joshua Roy vit un regain d’espoir.
Depuis quelques semaines, il commence à ressentir une certaine pression concernant son temps de jeu à Montréal, surtout avec l'arrivée inattendue de Patrik Laine, une star offensive qui a bouleversé la hiérarchie au sein de l'équipe.
Au départ, on imaginait Roy sur le deuxième trio aux côtés de Kirby Dach et Alex Newhook, mais la donne a changé.
Pourtant, là où il y a de la lumière, il y a de l’espoir.
En effet, selon The Athletic, Joshua Roy figure parmi les candidats potentiels pour le trophée Calder, remis à la recrue de l'année dans la LNH.
Il n'est pas seul à représenter les couleurs du Canadien dans cette course; le défenseur Lane Hutson est également mentionné.
Pour Roy, cette reconnaissance pourrait bien être le signe que tout n'est pas perdu, loin de là.
Si Roy est en lice pour le Calder, cela signifie qu'il aura su s’imposer à Montréal et y rester suffisamment longtemps pour accumuler les points nécessaires, surtout pour un attaquant.
Et comme tout le monde le sait, pour être candidat au Calder, il faut produire offensivement.
Ce n'est pas un prix que l'on gagne en restant dans l'ombre, loin des projecteurs.
Mais l’enjeu pour Roy ne se limite pas seulement à une reconnaissance sportive.
Sa place avec le Canadien est également une question d’argent.
S’il parvient à s’imposer dans l’alignement, il pourra conserver son salaire de recrue dans la LNH, qui s’élève à 835 000 dollars.
Mais s’il est coupé et renvoyé à Laval, son salaire pourrait chuter à seulement 80 000 dollars par an, soit une différence de plus de 755 000 dollars.
Une telle perte serait un coup dur pour le jeune joueur, qui espère bâtir sa carrière sur des bases solides.
C’est pourquoi chaque minute sur la glace, chaque performance prend une importance capitale pour lui.
Comment Roy peut-il prétendre à ce titre alors que Laine occupe désormais une place de choix dans l'alignement du Canadien?
La réponse se trouve peut-être dans la résilience de Roy et sa capacité à saisir les opportunités.
Depuis son arrivée avec le Rocket de Laval, Roy a montré une progression constante, et même si l'arrivée de Laine complique les choses, elle n'éteint pas sa flamme.
Certes, Laine, avec son contrat de 8,7 millions de dollars et son statut de marqueur d'élite, impose une concurrence féroce.
Toutefois, cela ne signifie pas que Roy doit renoncer à ses ambitions.
Laine est certes un sniper naturel, mais Roy peut capitaliser sur d'autres aspects de son jeu : sa polyvalence, sa capacité à jouer sur différentes lignes et à apporter une contribution constante.
Dans un sport aussi imprévisible que le hockey, tout peut arriver.
Une blessure, un changement de stratégie, une opportunité inattendue, et Roy pourrait bien se retrouver à jouer un rôle clé.
Ce qui est certain, c'est que pour Roy, cette saison sera cruciale.
Il devra tout donner à chaque présence sur la glace, prouver à Martin St-Louis et à l'organisation du Canadien qu'il mérite sa place parmi les meilleurs.
Il doit démontrer qu’il peut apporter plus qu’un simple coup de patin rapide ou un tir précis; il doit montrer qu'il est un joueur complet, capable de contribuer de différentes manières.
Le chemin ne sera pas facile, mais il n’a jamais été facile pour ceux qui rêvent de la LNH.
La pression est là, mais c'est cette même pression qui forge les grands joueurs.
Roy a devant lui une occasion unique de prouver qu'il a sa place, même dans une équipe où la compétition est rude et les attentes sont élevées.
Alors oui, l'arrivée de Laine peut sembler un obstacle de taille, mais pour Joshua Roy, c'est aussi une chance de prouver sa valeur.
Comme le dit le vieil adage, « là où il y a de la lumière, il y a de l’espoir ».
Et Roy sait qu’il n’a rien à perdre, mais tout à gagner – y compris des centaines de milliers de dollars qui pourraient faire toute la différence pour sa carrière.
Bonne chance, Josh!