Frissons dans le dos garantis : Cole Perfetti ressuscite les Jets à 1.6 secondes de la fin

Frissons dans le dos garantis : Cole Perfetti ressuscite les Jets à 1.6 secondes de la fin

Par André Soueidan le 2025-05-04
jets cole perfetti

Tu peux l’avoir vu dix fois, tu peux connaître la fin par cœur, tu vas quand même avoir les bras qui gèlent quand tu revois la séquence au ralenti.

Les Jets de Winnipeg étaient morts.

Enterrés.

Fichus.

À 3 à 1, avec moins de deux minutes à jouer dans ce match #7 contre les Blues de St. Louis, les partisans commençaient déjà à quitter les gradins en silence, la tête basse, incapables d’encaisser une nouvelle désillusion dans une ville qui respire le hockey comme elle respire l’hiver.

Et pourtant.

Contre toute attente, le miracle s’est mis en marche.

À 1:55 de la fin, le doute s’installe. Winnipeg marque.

C’est 3 à 2. L’espoir est mince, mais il respire. Puis vient la scène que personne n’oubliera. 1.6 secondes. Une éternité pour ceux qui y croient, une tragédie pour ceux qui pensaient que c’était fini.

Cole Perfetti surgit de nulle part et envoie toute la province du Manitoba en orbite. Le tir, parfait. La réaction de la foule? Inimaginable. Une clameur si puissante qu’on l’a entendue jusqu’à Brandon, Manitoba.

Voici le moment immortalisé pour l’éternité :

1.6 secondes. C’est ce qu’il a fallu pour transformer un enterrement collectif en résurrection nationale. Pour redonner vie à une ville, à un vestiaire, à un gamin nommé Cole Perfetti.

La scène est aussi irréelle qu’iconique : les bâtons qui volent, les casques qui explosent sur la glace, la foule debout comme dans un rêve éveillé, les larmes aux yeux, les mains sur la tête, incapable de croire que c’est vrai.

Ils l’ont fait.

Mais surtout, il l’a fait.

Cole Perfetti vient peut-être de vivre le moment le plus légendaire de sa jeune carrière. Le genre de but qui marque une génération, qui s’imprime dans la mémoire collective d’un peuple qui vit pour ces secondes suspendues dans le temps.

C'était écrit dans le ciel que Winnipeg allait gagner en prolongation:

Un moment gravé dans le temps.

C’est Paul Henderson à Moscou, c’est Yvan Cournoyer au Forum, c’est Jordan Eberle au Championnat mondial junior. C’est la magie du hockey canadien dans toute sa splendeur.

Et Cole Perfetti, du haut de ses 22 ans, vient d’écrire son nom en lettres majuscules dans ce livre d’histoires qu’on va raconter encore et encore dans les arénas de Winnipeg, dans les écoles, dans les bars, dans les salons, dans les partys de famille pendant les Fêtes.

Frissons dans le dos garantis.

Ce genre de moment, tu le vis une fois dans ta vie. Et si t’as la chance de le vivre en direct, t’oublieras jamais où t’étais, avec qui t’étais, ce que t’as crié.

Parce que c’est ça, le hockey.

Des secondes qui défient le temps.

Des gestes qui défient la logique.

Et des héros qui surgissent quand t’avais déjà baissé les bras.

Cole Perfetti, on ne sait pas jusqu’où il va mener cette équipe. Mais une chose est certaine : il vient de redonner la foi à tout un peuple.

Et ce soir, au Manitoba, il y a un petit garçon qui va rêver qu’il est lui.

Et des milliers de cœurs qui battent encore un peu plus fort.