- Geoff Molson le GREEDY...

- N'aura pas le choix de BAISSER le PRIX de ses billets...

- Et surtout..de BAISSER sa BIÈRE à 15$...

«Dans quelle mesure les amateurs vont-ils encore accepter de se laisser amadouer après avoir été exploités pendant tant d’années? Est-ce que le sport sera autant une priorité quand la vie va redevenir le moindrement normale?» affirme André Richelieu, professeur expert en marketing du sport à l’UQAM.

«C’est la revanche du partisan qui est en train de se préparer. Les consommateurs auront à leur tour le gros bout du bâton après que les équipes auront abusé de cette ère de prospérité. Exiger un prix premium pour un produit médiocre, ça ne pourra plus se faire»,

«La différence avec les LOCK-OUT, c’est que pendant cette crise de la COVID-19, le porte-monnaie des gens est directement touché, comme celui des entreprises.»

«Ce sera plutôt mal avisé pour une entreprise de débourser le gros prix pour des loges d’affaires ou des abonnements de saison quand des employés ont dû être mis à pied. Ces entreprises vont certainement demander aussi des ajustements de prix si les équipes ne sont pas proactives».

«Le sport professionnel est devenu un divertissement de luxe pour VIP. Les organisations sportives vont devoir ajuster leurs prix à la baisse après la pandémie, et ce, de manière prononcée. Autrement, ces organisations se déconnecteront davantage de leurs partisans et pourraient sombrer, victimes des contrecoups de la myopie marketing»

«Exiger de la distanciation dans les estrades ne fonctionnerait pas. On installerait les spectateurs à quelques sièges de distance pour qu’ils aillent ensuite se retrouver dans un bar après un match? Ce n’est pas viable.»

«La seule pratique qui vaille, c’est d’insister sur le lavage des mains et de développer le réflexe de le faire pendant 20 secondes plutôt que trois. Il faudra songer à mettre des affiches claires dans les toilettes et à faire des rappels constants. Sinon, on ne peut pas demander à des joueurs ou des spectateurs de s’isoler du reste de la planète»,

«La roue débarque et on ne sait pas à quel point les gens qui vont connaître la précarité vont délaisser la pratique du sport chez leurs enfants. L’environnement socio-économique va changer et toucher le monde du sport» affirme Jean Lemoyne, professeur de l’UQTR spécialisé en psychopédagogie et éducation physique et à la santé.

«À moyen et long terme, il faudra qu’il y ait des guides de bonnes pratiques et de pratiques à proscrire. Par contre, tu ne peux pas imposer des lois là-dessus. Il faut miser sur une approche d’éducation et de sensibilisation.»

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