Georges Laraque s'est retrouvé un jour au cœur d'une situation qui le laissa abasourdi et trahi. Ce jour-là, lors de la date limite des transactions, alors qu'il était plongé dans son travail de couverture pour TVA Sports, il reçut un message texte qui allait changer le cours de sa journée.

Ce message, émanant de Marc-André Bergeron, un ancien coéquipier de Laraque lors de leur passage chez les Oilers d'Edmonton, annonçait une nouvelle fracassante : Rick Nash, la star de la LNH, venait d'être échangée.

Laraque, croyant tenir là un scoop de première importance, diffusa immédiatement l'information, ignorant alors qu'il tombait dans un piège tendu par Bergeron.

La révélation de Laraque fit grand bruit, mais ce qui suivit fut encore plus embarrassan. Quelques instants après avoir partagé la nouvelle, il découvrit que Bergeron lui avait joué un tour cruel, niant toute transaction impliquant Rick Nash. C'était une farce, une mauvaise blague, au détriment de Laraque qui s'était laissé prendre au jeu.

La déception et la colère de Laraque furent palpables et ce, avec raison. Il avait toujours traité Bergeron comme un frère, l'ayant accueilli à bras ouverts lors de son arrivée à Edmonton et l'ayant traité avec respect et affection.

Mais cette trahison de la part de Bergeron était une pilule amère à avaler. Comment un ami proche pouvait-il agir de la sorte, mettant en jeu la réputation et le professionnalisme de Laraque pour une simple plaisanterie de mauvais goût ?

Alors que Laraque exprimait sa déception et sa frustration face à cette expérience passée, il ne manqua pas d'évoquer le concept de karma.

Comme il le souligna lors d'une intervention sur les ondes de BPM Sports, les actions ont des conséquences: quand tu craches en l'air, cela risque de te revenir en plein visage.

Peut-être que cette mésaventure serait un rappel pour Bergeron que l'honnêteté et le respect sont des valeurs essentielles, même dans le monde du hockey.

Quant à l'avenir des Lions de Trois-Rivières, le projet créé et dirigé par Bergeron, il semble sombre. Avec seulement sept matchs restants dans le danger que l'équipe soit renvoyée de la ECHL pour desttes impayées, le projet de Bergeron risque de tourner au fiasco.

Peut-être que cette série de revers est le prix à payer pour la trahison infligée à un ami fidèle. Le karma, impitoyable et sans concession, semble avoir frappé à la porte de Bergeron.

Trahir un bon jack comme Georges Laraque...et la karma va s'occuper de toi...

Votre Voix