Une grosse transaction vient ébranler Kent Hughes.
Cayden Primeau, autrefois considéré comme le futur des Canadiens de Montréal, est aujourd’hui au cœur des spéculations sur son avenir.
Son rêve de se retrouver au Colorado pour un nouveau départ s’est brutalement effondré, alors que l’Avalanche, pourtant en quête d’une solution devant le filet, a choisi une voie totalement différente.
Malgré les efforts de Kent Hughes pour orchestrer une transaction, l’organisation du Colorado a ignoré Primeau, préférant mettre la main sur MacKenzie Blackwood.
Le Colorado traverse une période de turbulences inattendues. Alexandar Georgiev, pourtant considéré comme un pilier, s’est effondré à plusieurs reprises, forçant Jared Bednar à le retirer de l’action.
L’équipe, désespérée de trouver une solution, a finalement conclu une transaction avec les Sharks de San Jose.
Vers le Colorado : MacKenzie Blackwood, Givani Smith, choix de 5e ronde en 2027
Vers San Jose : Alexandar Georgiev, Nikolai Kovalenko, choix de 2e ronde en 2026 et 5e ronde en 2025
Ce geste montre clairement que l’Avalanche cherchait une réponse immédiate à ses problèmes de gardiens.
Pourtant, Primeau n’a jamais été considéré comme une option viable. Hughes, bien qu’il ait tenté de convaincre le Colorado, a dû faire face à une réalité difficile : Primeau n’a pas la valeur qu’il espérait sur le marché des transactions.
Le Colorado n’est pas le seul à vivre une crise devant le filet. Edmonton connaît également un début de saison catastrophique.
Stuart Skinner et Calvin Pickard peinent à offrir un minimum de constance. Des commentaires moqueurs comme "ils ne seraient même pas capables d’arrêter des ballons de plage" circulent dans les médias locaux.
Ces deux équipes, pourtant considérées comme favorites pour la Coupe Stanley, voient leurs ambitions compromises par des performances inquiétantes de leurs gardiens.
Cette situation a ravivé les rumeurs autour de Cayden Primeau. Certains croient encore que le jeune gardien pourrait être une solution à court terme pour stabiliser les Oilers.
Mais ce n’est pas seulement à Edmonton que le nom de Primeau suscite de l’intérêt. Les Flyers de Philadelphie surveillent également de près sa situation.
Daniel Brière, directeur général des Flyers, cherche activement à renforcer sa ligne de gardiens.
L’instabilité entre Ivan Fedotov et Samuel Ersson offre une ouverture pour Primeau, qui a des attaches personnelles avec Philadelphie.
Son père, Keith Primeau, est une légende à Philadelphie, et Cayden a grandi en tant que fervent partisan des Flyers.
"C’est là où le rêve a commencé pour moi," a-t-il confié au Journal de Montréal.
Une transaction vers cette équipe aurait une signification particulière pour lui, offrant un renouveau dans un environnement familier.
Kent Hughes est dans une position délicate. En fin de contrat cet été, Cayden Primeau deviendra agent libre avec restriction.
Si Montréal le perdait au ballottage ou sans compensation, ce serait une erreur de gestion difficile à pardonner.
Hughes espère encore utiliser Primeau comme une carte sur le marché des transactions, mais sa valeur actuelle complique les négociations.
Malgré ses performances décevantes, Primeau conserve un certain potentiel intrigant pour des équipes en difficulté.
Dans un marché des gardiens imprévisible, il pourrait représenter un pari peu coûteux mais stratégique.
Edmonton et Philadelphie restent des destinations possibles, mais le temps presse pour Hughes.
Pendant ce temps, la situation interne à Montréal rend l’avenir de Primeau encore plus sombre à Montréal.
La montée en puissance de Jakub Dobes, qui pourrait être rappelé d’ici la fin de la saison, et l’arrivée prévue de Jacob Fowler au Rocket de Laval l’an prochain scellent presque définitivement le sort de Primeau au sein de l’organisation.
Dobes est déjà considéré comme une option sérieuse pour le poste de gardien adjoint à Montréal, tandis que Fowler est pressenti pour devenir le gardien numéro un à Laval.
Face à cette concurrence, Primeau semble destiné à quitter Montréal, que ce soit par une transaction, au ballottage, ou en tant qu’agent libre cet été.
Le rêve de Cayden Primeau de se relancer au Colorado a pris fin avec l’arrivée de MacKenzie Blackwood.
Edmonton et Philadelphie restent des possibilités, mais le temps joue contre lui. Plus les semaines avancent, plus il devient évident que Primeau n’aura pas sa place dans l’avenir des Canadiens de Montréal.
Pour Primeau, un départ pourrait être salvateur, lui offrant une dernière chance de prouver qu’il peut s’imposer comme un gardien fiable dans la LNH.
Pour Montréal, il s’agit de maximiser ce qui reste de sa valeur avant qu’il ne soit trop tard. Que ce soit à Philadelphie, Edmonton, ou ailleurs, la seule certitude est que l’avenir de Cayden Primeau ne se trouve plus à Montréal.
La carrière de Cayden Primeau, autrefois remplie de promesses, est aujourd'hui un long glissement vers l'oubli. Malgré les efforts répétés de Kent Hughes pour lui trouver une place dans l’organisation ou, mieux encore, sur le marché des transactions, Primeau semble avoir perdu tout attrait auprès des autres équipes de la LNH.
Il fut un temps où Cayden Primeau était vu comme le futur entre les poteaux des Canadiens de Montréal. Élu meilleur gardien de la NCAA avec Northeastern, il avait remporté presque tous les titres imaginables à ce niveau.
Ses performances au Championnat du monde junior, où il avait décroché une médaille d’argent avec les États-Unis, avaient consolidé cette image.
Pourtant, cette promesse n’a jamais réellement été concrétisée au niveau professionnel.
Ses statistiques parlent d’elles-mêmes :
217e sur 218 pour le pourcentage d’arrêts depuis 2000 (seulement devant Spencer Martin).
217e sur 218 pour la moyenne de buts alloués (devant Arvid Söderblom).
Primeau traîne ces chiffres comme un poids mort. Cette saison, il affiche un pourcentage de 844, le pire de toute la ligue pour un gardien ayant disputé au moins cinq matchs.
Pire encore, il n’a jamais réussi à terminer un match avec moins de trois buts alloués cette année. Ces performances horribles, combinées à une absence flagrante de progrès, ont fait chuter sa valeur de manière dramatique.
Ce refus cinglant du Colorado montre n problème fondamental : Primeau n’a pas la valeur que Montréal espérait. Même dans un marché des gardiens volatil, où des options limitées peuvent parfois attirer l’attention, il ne semble pas susciter d’intérêt sérieux.
Les équipes voient en lui un pari trop risqué, incapable de répondre aux besoins immédiats ou de se développer suffisamment pour devenir une solution à long terme.
Malgré tout, Kent Hughes refuse de soumettre Primeau au ballottage, craignant de le perdre gratuitement.
Une telle décision serait une pilule amère pour l’organisation, qui a investi du temps et des ressources dans son développement. Mais à quel point cette peur est-elle justifiée ?
Primeau est en fin de contrat cet été et deviendra agent libre avec restriction. Si aucune équipe n’est prête à offrir quoi que ce soit pour lui maintenant, que ce soit un choix de repêchage ou un jeune joueur en retour, il est peu probable que sa valeur augmente dans les mois à venir.
Au contraire, plus il joue et expose ses faiblesses, plus sa cote diminue.
Parallèlement, la montée fulgurante de Jakub Dobes dans l’organisation du Canadien complique encore plus la situation de Primeau.
Dobes, avec ses performances impressionnantes à Laval, est pressenti pour prendre la relève comme gardien adjoint à Montréal dès la saison prochaine.
Ajoutez à cela l’arrivée attendue de Jacob Fowler, qui occupera probablement le rôle de gardien numéro un au Rocket de Laval, et il devient évident que Primeau n’a plus de place dans la hiérarchie des Canadiens.
Cette concurrence interne accentue la pression sur Hughes pour trouver une solution. Mais le marché ne semble pas intéressé, et l’idée de perdre Primeau pour rien via le ballottage devient de plus en plus probable.
La chute de Cayden Primeau est l’histoire d’un espoir déçu, d’un joueur qui n’a jamais réussi à répondre aux attentes placées en lui.
Le rêve de Cayden Primeau au sein des Canadiens de Montréal est presque terminé. L’organisation doit maintenant se concentrer sur ceux qui représentent l’avenir, comme Dobes et Fowler.
Primeau, quant à lui, devra espérer qu’une équipe en désespoir de cause soit prête à lui offrir une dernière chance.
Pour l’instant, cependant, il reste prisonnier d’une situation où ni son talent, ni sa valeur perçue ne suffisent à lui assurer un avenir clair dans la LNH.
Une chute spectaculaire, mais peut-être pas encore la fin de son histoire.