Le sol est en train de trembler au Madison Square Garden. Jacob Trouba, capitaine des Rangers de New York, est sur le point de quitter la Grosse Pomme, que ce soit par transaction ou au ballottage.
Une véritable bombe vient de secouer la LNH, alors que les Rangers cherchent désespérément à redresser la barre après un début de saison catastrophique.
La décision de Chris Drury, directeur général des Rangers, est sans appel : Jacob Trouba doit partir.
Le défenseur, pourtant lié aux Rangers par un contrat imposant (8 M$ par année jusqu'en 2026), a vu sa place dans l’équipe s'effondrer alors que New York est à peine en séries au moment où l'on se parle.
« Trouba ne jouera pas ce soir. Ce n’est pas une question de santé, mais un message clair pour l’équipe et pour Trouba lui-même, » a confié une source proche des Rangers au journaliste Arthur Staples.
Cet été, Trouba aurait refusé une transaction qui l’aurait envoyé à Détroit, sa ville natale. Ce geste, bien que compréhensible sur le plan personnel, a probablement scellé son sort avec les Rangers.
Drury, connu pour être sans pitié, ne semble pas prêt à laisser ce refus entraver ses plans de redressement.
Selon les informations rapportées par Sportsnet, les Rangers auraient tenté d’envoyer Trouba ailleurs, mais les discussions n’ont pas encore abouti, car Trouba refuse de modifier sa clause de non-échange.
Toute décision dépend de la clause de non-échange de Trouba, qui lui permet de soumettre une liste de 15 équipes auxquelles il refuse d'être échangé. Soit il accepte de la modifier, soit il est soumis au ballottage.
Selon Pierre LeBrun, les Rangers ont plusieurs offres sur la table, mais nécessitent le consentement de Trouba pour finaliser un échange. L'une de ces offres provient des Blue Jackets de Columbus, mais Trouba refuse de se joindre aux Blue Jackets.
Les Ducks d'Anaheim seraient toujour dans le coup.
Il est rapporté que le défenseur devait réfléchir à ces propositions pendant la nuit et prendre une décision imminente.
La pression du ballottage pourrait influencer sa décision.
Les motivations de Trouba pour rester à New York sont également d'ordre personnel. Sa femme, Kelly Tyson-Trouba, achève sa résidence médicale dans la ville, un facteur déterminant dans le désir du joueur de demeurer avec les Rangers.
Si une transaction ne peut être conclue rapidement, Trouba devra vivre la honte du ballottage. Une humiliation pour un joueur de son calibre, mais un coup potentiellement nécessaire pour libérer de l’espace sous le plafond salarial et secouer l’équipe.
En écartant Trouba, Drury veut également envoyer un signal fort aux autres joueurs. Personne, pas même le capitaine, n’est à l’abri.
Cette approche rappelle des gestes similaires dans l’histoire récente des Rangers, notamment avec Barclay Goodrow, placé au ballottage dans une stratégie visant à favoriser une réclamation ciblée. (les Rangers et les Sharks avaient une entente pour que San Jose le réclame).
Si Trouba est échangé ou réclamé via le ballottage, son départ pourrait ouvrir la voie à de jeunes talents, comme Victor Mancini, qui a déjà été rappelé et prendre sa place dans l’alignement.
Pour ceux qui rêvaient de voir Jacob Trouba débarquer à Montréal, oubliez ça. Selon Sportsnet, le Canadien de Montréal n’est pas intéressé par les services du défenseur.
Avec un contrat lourd à porter et des performances en déclin, Trouba ne correspond pas aux besoins d’une équipe en reconstruction qui préfère miser sur de jeunes espoirs.
En ce moment, les Rangers jonglent entre deux options :
Conclure une transaction : Drury auraient plusieurs offres sur la table, mais Trouba doit accepter de lever sa clause de non-échange.
Le placer au ballottage : Une stratégie risquée, mais qui pourrait permettre à une équipe en difficulté, cherchant à ajouter un défenseur d’expérience, de le récupérer. Le salaire annuel de 8 M$ pourrait poser problème.
Trouba n'aura pas le choix de modifier sa clause.
Arrivé à New York avec beaucoup d’attentes, Trouba a porté le « C » avec fierté, mais ses performances récentes et son impact limité sur la glace ont terni son héritage.
Son contrat massif – un fardeau financier de 8 millions de dollars par saison jusqu’en 2026 – le rend difficile à déplacer, mais Drury semble déterminé à tourner la page.
Alors que Trouba fait face à l’incertitude de son avenir, les Rangers sont à la croisée des chemins. Le départ imminent de leur capitaine pourrait bien être l’électrochoc nécessaire pour relancer une équipe en perdition.
Mais pour Trouba, le cauchemar est loin d’être terminé : sera-t-il échangé, réclamé, ou forcé d’accepter un rôle ailleurs ?
Dans tous les cas, cette saga marque une nouvelle étape dans la gestion impitoyable de Chris Drury, prêt à tout pour ramener les Rangers dans le droit chemin.
Et pour Jacob Trouba, le temps est compté.