Dans les studios de TVA Sports, Jean-Charles Lajoie, habituellement calme et mesuré, perdait peu à peu patience. Il écoutait la ministre du tourisme, Caroline Proulx, discuter des détails de la rénovation du Stade Olympique avec une indifférence qui le frustrait au plus haut point.

«Ne nous dites pas que ça va coûter 870 millions $. Ça va coûter 1,1 ou 1,2 milliard $».

Ça fait des années que ce stade est un gouffre financier, une source de honte nationale, et maintenant, au lieu de régler le problème une fois pour toutes, on nous sertune pseudo-rénovation qui coûtera encore des millions aux contribuables! La joie a raison d'être en colère.

Les mains crispées, Jean-Charles Lajoie laissa échapper un soupir de frustration. Il représentait des milliers de Québécois qui, comme lui, étaient fatigués de voir l'argent public dilapidé dans des projets mal conçus et mal gérés.

Le Stade Olympique était devenu le symbole de l'incompétence des gouvernements successifs à investir judicieusement dans l'avenir de la province.

Combien de fois devrons-nous supporter cette farce ? Combien d'autres projets essentiels seront négligés au profit de cette absurdité ? »

La ministre tenta une nouvelle fois de calmer le jeu, mais Lajoie ne voulait rien entendre. Pour lui, c'était une question de principe, une question d'honneur pour le Québec tout entier.

Et tant qu'il aurait une tribune pour s'exprimer, il ne cesserait jamais de défendre les intérêts de sa province, même si cela signifiait devoir perdre patience en direct à la TV.

GO JIC GO!!!!

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