Jeff Gorton en a assez. Assez d'être coincé dans le rôle de vice-président du CH sans pouvoir décider pleinement des destinées d'une équipe.

C'est un secret de polichinelle dans le monde du hockey que son véritable désir est d'être directeur général. S'il était bilingue, il aurait sans aucun doute sa place à la tête du Canadien de Montréal.

La frustration de Gorton a été ravivée lorsque Darren Dreger a récemment évoqué son nom comme le candidat numéro un pour le poste de directeur général à Columbus.

Une situation qui a fait grand bruit à Montréal, surtout compte tenu de son amitié étroite avec John Davidson, son ancien collègue avec qui il a été congédié à New York.

Mais voilà, Gorton a déjà signé un contrat de cinq ans avec le Canadien de Montréal en 2022, et Geoff Molson, propriétaire de l'équipe, n'a aucune intention de le laisser partir.

Pourtant, malgré son engagement envers Montréal, Gorton ne peut ignorer son ambition de retrouver un jour le poste de directeur général. 

Cela l'énerverait au plus haut point de ne pas avoir le dernier mot en ce qui concerne les transactions à Montréal, alors que Kent Hughes est celui qui décide au final.

Il semble improbable qu'il reste fidèle à son contrat de cinq ans avec le CH. Les spéculations vont bon train quant à la possibilité de son départ prématuré.

Renaud Lavoie avait réfuté cette rumeur en affirmant que Gorton voulait demeurer à Montréal en tant que vice-président, mais entre Darren Dreger et Renaud Lavoie, disons qu'on choisit Dreger comme source d'information.

Les équipes en quête d'un nouveau leadership regardent avec intérêt la situation de Gorton, sachant que son expertise et sa vision pourraient transformer une franchise en difficulté.

Reste à voir si Montréal pourra retenir son vice-président ou si, tôt ou tard, Gorton réalisera son aspiration de redevenir directeur général, là où il estime avoir sa place légitime.

Il est clair que le président John Davidson voudra retrouver Gorton à Columbus et finir ce qu'ils ont entamé à New York, mais avec les Blue Jackets.

Pour que Dreger en parle...il n'y a pas de fumée sans feu...

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