Le hockey est synonyme d'émotions intenses chez les partisans du Canadien de Montréal.

Si on analyse les propos de Jeff Gorton,  vice-président de l'équipe, sur les ondes de RDS, ils semble juger l'engagement émotionnel des partisans envers l'équipe parfois très durs envers les jeunes.

Selon lui, les partisans du CH sont parfois trop exigeants et durs envers les jeunes joueurs de l'équipe, car ils veulent des résultats maintenant, au lieu de regarder le portrait d'ensemble.

Voici ses propos (crédit: RDS)

« Il y a un fossé entre les améliorations constatées dans le jeu de nos jeunes joueurs et les résultats qui demeurent le critère d’évaluation numéro un des partisans ».

Jeff Gorton pense donc que certains des partisans du CH, pour ne pas dire la majorité, semblent trop axés sur les résultats immédiats de l'équipe plutôt que sur le véritable progrès réalisé par les jeunes talents en développement.

Il affirme que la pression des résultats peut être contreproductive, car elle ne permet pas aux jeunes joueurs de se développer à leur plein potentiel.

Pourtant, malgré cette observation, Gorton  reconnaît également la patience exceptionnelle dont font preuve les partisans du Canadien de Montréal.

Selon lui, il s'agit des partisans les plus patients dans l'histoire de l'équipe, ce qui constitue un atout considérable pour son Country Club formé avec Kent Hughes et Martin St-Louis.

Il doit être soulagé que les partisans aient arrêté de s'acharner sur Juraj Slafkovsky. Car ce dernier a enfin commencé à produire et les fans sont tout d'un coup plus patients envers le Slovaque.

Cette patience permet à l'équipe de prendre le temps nécessaire pour développer ses jeunes talents, même lorsque ceux-ci rencontrent des difficultés.

L'exemple de Juraj Slafkovsky est frappant. On parle d'un jeune joueur qui a fait face à des défis en matière de production offensive au cours de la saison.

Avec les difficultés initiales de Slafkovsky à amasser des points, les partisans du CH et les journalistes ont été très durs avec le Slovaque.

Récemment, Slafkovsky a commencé à trouver sa place et à contribuer de manière significative à l'équipe, démontrant ainsi que ses efforts commencent à payer.

La relation entre les partisans et jeunes espoirs a toujours été complexe à Montréal, marquée par des émotions fortes et des attentes élevées.

Le Country Club, conscient de la chance qu'il a d'avoir des partisans aussi dévoués et patients, s'efforce de trouver un équilibre entre les aspirations immédiates et la vision à long terme du succès de l'équipe.

La saison en cours est un rappel que le développement des jeunes talents demande du temps, et les partisans du Canadien de Montréal sont prêts à faire preuve de la patience nécessaire pour voir leur équipe atteindre de nouveaux sommets.

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