Martin St-Louis se tire une balle dans le pied. Il vient de se contredire sur toute la ligne.

En effet, il semble y avoir une contradiction dans les propos de Martin St-Louis. St-Louis affirme que la force de son directeur général est d'être rationnel plutôt qu'émotionnel.

« Il essaie toujours de prendre des décisions rationnelles et non émotionnelles » (crédit RDS)

Mais en même temps, il insiste auprès de Kent Hughes pour que l'équipe ne liquide pas ses vétérans populaires sur le marché et reste compétitive tant que le CH est dans la course pour les séries.

Être rationnel dans le contexte du hockey professionnel impliquerait généralement de prendre des décisions basées sur une analyse objective des performances des joueurs, de la situation de l'équipe et de la stratégie à long terme.

Cela pourrait inclure la possibilité d'échanger des vétérans pour des choix de repêchage, des jeunes talents ou d'autres éléments pour le futur, peu importe si l'équipe est en bonne position ou non pour les séries éliminatoires.

St-Louis souhaite que son équipe reste compétitive et rêbe même que l'organisation agisse comme un acheteur à la date limite des transactions si le CH est qualifié à ce moment-là.

Cette approche est assurément émotionnelle, axée sur le court terme, cherchant à maximiser les chances de succès immédiat plutôt que de prendre des décisions strictement rationnelles basées sur la valeur à long terme.

Il est clair que St-Louis a des priorités spécifiques et une vision émotive pour l'équipe qui ne correspond pas du tout à une approche purement rationnelle.

Mais en lançant des fleurs à Kent Hughes, il lui donne raison et se contredit lui-même. Bref, il donne carte blanche à Kent Hughes pour échanger Sean Monahan, Christian Dvorak, David Savard, Jake Evans et compagnie?

Tous ces joueurs seraient facilement échangeables, contrairement à Joel Armia (on ne parle pas de Brendan Gallagher tellement il est impossible à transiger).

Tous ces joueurs rapporteraient des retours intéressants sur le marché des transactions et feraient en sorte d'accélérer la reconstruction.

Tel est le désir de Kent Hughes. Martin St-Louis veut le contraire. Mais envoyer des fleurs à son DG le place en position de faiblesse.

Il vient de redonner les vrais "clés du patron" à Hughes. Espérons que le DG ait assez de courage pour décevoir Martin St-Louis.

À suivre...

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