Jeff Petry vit un véritable cauchemar à Détroit.
Alors que le défenseur et sa famille étaient excités comme jamais à l'idée de revenir à la maison afin de jouer pour l'équipe de son enfance.
Voilà que les Red Wings décident de l'envoyer dans les gradins tellement Petry est mauvais. Il faut dire que ses deux premiers matchs ont été catastrophiques.
Petry est un peu le Brendan Gallagher des défenseurs. Il n'est plus capable de suivre le tempo de la LNH. Autrefois, sa fluidité et son coup de patin étaient sa force. Or, il rendu lent comme une tortue. Surtout il semble ne pas vouloir se faire mal.
Les journalistes de Détroit l'ont trouvé très mou dans son territoire, n'étant pas très combattif dans les coins afin de reprendre la possession de la rondelle.
Le Detroit Free Press a traité Petry de nonchalant et de joueur qui semble ici pour "encaisser son chèque de paye au lieu de travailler".
Disons que nous ne sommes pas très étonnés. Déjà à Montréal, Petry était très très nonchalant et paresseux. Sans oublier qu'il jouait à peu près 1 matchs sur 4 au niveau de l'effort et de l'intensité.
Dire que Kent Hughes a obtenu Mike Matheson, le défenseur numéro un du CH, pour Petry. Et il a même réussi à refiler Petry aux Wings pour Gustav Lindstrom et un choix conditionnel de 4e ronde en 2025.
On comprend maintenant pourquoi Petry était indésirable sur le marché. Ses déboires à Pittsburgh n'étaient pas une erreur de parcours.
Il est vraiment rendu au bout du rouleau.
Encore signé pour deux ans avec son salaire de 6,25 M$ par saison partagé par les Wings, le CH et les Penguins, il y a lieu de se demander si Steve Yzerman ne va pas racheter son contrat l'été prochain.
Lorsque Petry est arrivé à Pittsburgh, il a affirmé que ça lui faisait du bien d'être enfin dans une organisation gagnante. Ces mots durs à l'endroit du CH avaient été vertement critiqués dans les médias de Montéal.
Au final...le karma a toujours raison..
Le CH va devenir bientôt une puissance dans la LNH. Alors que la carrière de Jeff Petry va bientôt se terminer dans la noirceur.
Humilié chez lui..à la maison..devant les siens.
Une situation très triste...mais méritée à cent pour cent...