Jonathan Drouin pensait vivre dans un monde relax et sans critiques au Colorado. Il pensait qu'il allait pouvoir jouer au hockey comme il joue au parc ou comme à la patinoire extérieure du coin, sans se soucier de la pression médiatique ou des plaintes journalistiques.

Joe rêvait. Et il est revenu sur terre. Il avait oublier que les médias du Colorado connaissent leur hockey. On parle d'une franchise qui a gagné 3 Coupes Stanley. Qui a connu Joe Sakic, Patrick Roy, Peter Forsberg et Nathan MacKinnon. D'une organisation fière de son club, même si on est au pays des Broncos.

Oui, la NFL prend toute la place ou presque à Denver. Même les champions de la NBA, les Nuggets, doivent ramasser les miette. Mais les journalistes affiliés à l'Avalanche connaissent leur hockey. Et ils voient bien que Jonathan Drouin n'arrive plus à suivre la cadence.

De Adrian Dater qui travaillait autrefois pour le Denver Post (maintenant journaliste indépendant) à Peter Baugh, qui travaille pour The Athletic, tous les journalistes réalisent à quel point Jonathan Drouin n'est plus ce qu'il était quand il est arrivé dans la LNH.

La principale qualité de Drouin quand il était considéré comme un "stud" était sa vitesse et son maniement de rondelle. Drouin volait littéralement sur la glace. Les médias de Denver réalisent ce que tout le monde a réalisé à Montréal: Drouin a pris du poids et est rendu très lourd sur patins...pour ne pas dire complètement lent.

Il est peut-être l'attaquant le plus lent de toute son équipe. Les stats avancées recueillis par la LNH à l'aide des caméras infrarouges autour de la glace lui font très mal. Mais il ne fallait pas une technologie très avancée pour comprendre que Drouin était "fini" en tant que joueur de la LNH.

The Athletic a remarqué qu'il était lent dans ses mouvements, mais aussi dans sa price de décision. Comme si le jeu était trop rapide pour lui. Il ne coupe pas au centre, ce qui n'est pas très surprenant. Il ne va pas dans les coins, comme c'était le cas à Montréal.

Il vogue sur la glace comme un fantôme, préférant jouer sécuritaire et ne pas faire d'erreurs, au lieu de s'impliquer vraiment. Bref, Montréal et Denver, même combat. Résultat? Les médias affiliés à l'Avalanche commencent à se demander si Drouin a vraiment sa place sur cet alignement.

Évidemment, il ne se fera pas reconnaître dans la rue, et peu de personnes vont se moquer de lui sur les réseaux sociaux comme c'était le cas à Montréal.

Mais il se fait toujours critiquer pour son jeu lent et nonchalant. Le conte de fées n'est pas seulement terminé. Il se transforme en véritable cauchemar.

"Ici est un paradis. Ma famille est heureuse, ma copine peut aller se promener au parc avec mon fils sans être dérangé, il fait toujours soleil, la nature nous entoure. Nous sommes heureux et je ne veux pas bousiller cette chance" affirmait Drouin en début de saison, fringant de se retrouver sur le 1er trio avec son chum MacKinnon et Mikko Rantanen. 

Moins d'un mois plus tard, sur le "bottom 6" et tout proche d'être écarté de l'alignement, Joe doit se pincer pour être certain qu'il ne se retrouve pas dans le même cauchemar qu'à Montréal.

Vivement l'Europe la saison prochaine. On lui conseille la Suisse où sa blonde et son fils pourront aussi respirer l'air frais. Il faut juste espérer qu'il sera capable de suivre le rythme sur une grande glace...

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