Dans la pénombre de la salle de vestiaire des Flames de Calgary, une atmosphère chargée d'une certaine pesanteur régnait, alors que Jonathan Huberdeau vidait son casier.

Les flashs crépitants des caméras semblaient souligner davantage sa silhouette courbée, son regard fuyant, comme s'il cherchait un réconfort invisible dans les recoins sombres de la pièce.

Déjè que le vestiaire des Flames est le pire de toute la LNH. Voir Huberdeau aussi dépité devant les journalistes dans une chambre pauvre comme si on était dans le junior faisait vraiment peine à voir.

Devant les journalistes avides de mots et d'explications, il se tenait, assurément en méforme physique et mentale, alors qu'il tentait désespérément de défendre son avenir incertain.

«J’ai encore connu un début  difficile. Mais après le jour de l’An, j’ai eu l’impression que je jouais mieux. Dans les dernières années, j’ai appris beaucoup de choses. Je trouve que mon jeu défensif s’est grandement amélioré»

Les paroles qu'il prononçait sonnaient presque creuses, teintées d'une note d'espoir fragile, alors qu'il essayait de convaincre le monde qu'il allait rebondir.

«Ce n’est pas pour ça que je suis payé, mais j’ai tout de même amélioré cette facette, a-t-il tout de suite ajouté. Dans les derniers moments du calendrier, j’ai amassé plus de points.»

Mais ses mots semblaient se perdre dans l'écho vide de la pièce, ne trouvant aucun écho véritable dans les esprits sceptiques.

Après avoir amassé 55 points en 79 matchs, Huberdeau a amassé 52 points en 80 matchs. Tout ça après avoir signé un contrat de 8 ans à un salaire annuel de 10,5 M$.

Les souvenirs de sa dernière saison désastreuse semblaient planer dans l'air, faisant écho à l'amertume qui se lisait sur son visage.

«J’aimerais de nouveau inscrire 70-80 points par année. Je vais revenir en force l’an prochain.»

On pouvait presque sentir la lourdeur de chaque mot qui s'échappait de ses lèvres, comme s'il portait le poids des attentes déçues et des critiques sans pitié qui avaient accompagné son parcours jusqu'à présent.

Les erreurs passées semblaient le hanter, assombrissant même les rares lueurs d'optimisme qu'il tentait de faire naître.

Pourtant, malgré toute sa bravoure et son courage d'affronter les caméras,, il y avait quelque chose de profondément humain dans sa détresse apparente.

Le regard baissé, évitant les regards accusateurs, il semblait vulnérable, presque brisé par le poids des déceptions accumulées.

«Je tenais mon bâton très serré en décembre. Je crois qu’il y a eu 12 matchs de suite où je n’ai pas inscrit de point. C’était difficile."

On aurait pu ressentir de la compassion pour lui, si ce n'était pas pour l'amertume tenace qui planait dans l'air, rappelant les promesses non tenues et les espoirs déchus.

Alors qu'il rassemblait ses affaires, son silence semblait en dire long sur les batailles intérieures qu'il devait affronter.

Peut-être que, derrière cette façade de détermination, se cachait un homme tourmenté par le doute et hanté par les démons de l'échec.

Peut-être que, dans ce moment de vulnérabilité, il était simplement un être humain, confronté à la réalité impitoyable d'un sport où les triomphes sont éphémères et les revers impardonnables.

Alors que les caméras capturaient chaque instant de sa détresse apparente, on ne pouvait s'empêcher de ressentir de la pitié pour Jonathan Huberdeau.

Car, au-delà des contrats et des statistiques, il était simplement un homme face à ses propres limites, cherchant désespérément à trouver sa place dans un monde qui semblait parfois trop cruel.

Et peut-être, juste peut-être, il trouverait le chemin vers la rédemption cet été, loin des regards scrutateurs et des jugements impitoyables.

Uen chose est certaine. Jonathan Huberdeau a beau être l'un des hommes les plus riches de la LNH avec son contat de 8 ans et 10,5 M$ par année.

Dans son coeur, il est le plus pauvre....

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