WOW...

- José Théodore s'adresse à Jonathan Drouin en direct de la radio de Radio-Canada...

- AYOYE...Théo ne le prend pas en PITIÉ PANTOUTE!!!!

Dès que tu arrives avec le grand club, c'est là que tu t'aperçois que c'est jour après jour, sept jours par semaine. Tous les gens te parlent de hockey, ils veulent savoir ce qui se passe, pourquoi on ne gagne pas. C'est sûr qu'on a beaucoup d'attention, beaucoup de pression, mais je pense qu'il y a un moyen de transformer la pression en du positif. Moi, ça m'a aidé à me surpasser personnellement

Quand ça va bien, tu en profites, mais tu essaies de ne pas être trop haut, et quand ça va mal, tu ne vas pas être trop bas, et faire une dépression non plus. Alors je trouvais un milieu. Quand ça allait moins bien, c'est sûr, je sortais moins, peut-être plus réservé à moi-même. Mais je m'arrangeais pour travailler deux fois plus fort pour que je revienne dans les bonnes grâces de tout le monde.

Peu importe, que (Carey) Price, que (Jonathan) Drouin, s'ils sortent dans les clubs, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, mais s’ils performent sur la glace, tout le monde est content,

D'autres gars, comme moi, comme Vincent Damphousse, jouer à Montréal, moi, j'adorais ça. Ça me faisait me surpasser. Et je savais à quoi m'en tenir aussi. Si je ne performais pas, je m'attendais à me faire huer, et c'était à moi de m'en sortir. Tôt ou tard, toute bonne chose a une fin. Patrick Roy a été échangé, moi aussi.

Je pense qu'on aurait pu éviter ça si Bergevin ne lui avait pas donné le gros contrat en partant, avant même qu'il ait fait un but avec le Canadien. Et ce n'est pas la faute du joueur. Sauf que, trop souvent, à Montréal, on évalue avec les salaires qu'ils font, et Jonathan Drouin, on regarde son salaire de 6 millions (5,5 M$ sur la masse salariale de l'équipe, NDLR), et on s'attend à ce qu'il marque 20-30 buts.

Mais la réalité, c'est que présentement, on s'attend à beaucoup de Jonathan Drouin, et c'est à lui de trouver le milieu. 

Si Jonathan écoute (l’émission), c'est quand même un jeu. On est très très privilégiés d'être payés pour jouer au hockey. On s'amuse et je peux te dire que je suis à la retraite, mais je payerais pour retourner à mes années à Montréal. Faut en profiter quand ça passe.

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