Il va commencer à avoir de la grogne dans le vestiaire du Canadien de Montréal.

À force de "chouchouter" Josh Anderson, Martin St-Louis joue à un jeu dangereux. On comprend qu'il veut redonner confiance à son attaquant. On comprend qu'il veut lui lancer le message qu'il croit en lui. Mais trop, c'est comme pas assez.

Anderson obtient absolument tous les privilèges. Il joue sur le premier trio, il jouer sur la première unité d'avantage numérique, il est envoyé sur la glace quand il reste une minute...Au final, Martin St-Louis traite Josh Anderson comme s'il était Connor McDavid, Le problème est qu'Anderson n'a pas marqué à ses 16 derniers matchs.

Même lors des entraînements, on voit St-Louis passer énormément de temps avec Anderson. Les discussions sont intenses, émotives. Le coach veut le motiver et le supporter avec ses mots, mais finit par oublier le reste du groupe.

Ce qui frustre les fans du CH, c'est que relancer Anderson semble avoir la priorité sur le fait de développer Juraj Slafkovsky. On aimerait voir le Slovaque sur la première unité d'avantage numérique. On aimerait aussi voir "Slaf. quand il reste une minute à la partie. Parfois, on voit même Slafkovsky réchauffer le banc en 3e période au profit de Jake Evans. C'est très frustrant à la fin.

Mais revenons à Anderson. On se met à la place de certains joueurs qui ont leur temps de glace coupé par le fait qu'Anderson est traité comme un roi, et on se dit que le message lancé par Martin St-Louis n'est pas cohérent. L'entraîneur-chef semble patiner entre l'empathie et la méritocratie. 

Le fait qu'un gars englué dans une telle léthargie comme Anderson en ce moment reçoivent tous les privilèges possibles de la part du coach n'est tout simplement pas logique. C'est même dangereux à long terme. 

Pour l'instant, tout le monde défend Anderson publiquement. Mais derrière les portes closes, il est clair que certains joueurs vont finir par perdre patience.

Avoir des chouchous dans une chambre finit toujours par être dangereux au niveau du bonheur de chacun. C'est aussi périlleux face au sentiment de justice qui règne entre tous et chacun. À un moment donné, il faudra être conséquent avec les statistiques d'Anderson. Nous comprenons la volonté de St-louis de lui redonner confiance. Mais à quel prix?

Tout est une question de balance dans la vie. St-Louis a le droit de vouloir être empathique. Attention de ne pas devenir "mou et soumis" face à son joueur en léthargie. Au final, le développement de Slafkovsky est mille fois plus important que la confiance d'Anderson...

Votre Voix