À un moment donné, assez, c'est assez.

Josh Anderson est en train d'affecter directement le développement de Juraj Slafkovsky. Non seulement il lui prend ses minutes en avantage numérique, mais surtout, il lui prend ses minutes tout court.

L'attaquant qui n'a pas marqué encore en 19 matchs étire ses présences comme Alex Kovalev dans le temps. Le problème est qu'il n'a pas le droit de rester une minute trop long sur la glace quand tu es l'attaquant le plus mauvais de l'équipe.

Mais quel message veut-on envoyer au reste de l'équipe? Il nous semble. Martin St-Louis est un homme droit. Un homme de principes. Un homme aux valeurs à la bonne place.

Comment peut-il expliquer que Josh Anderson continue de jouer comme un roi. Comment peut-il avoir le privilège de marcher sur le développement de Juraj Slafkovsky?

Comment peut-on expliquer qu'il a encore sa place sur la première unité d'avantage numérique? Alors qu'Alex Newhook continue de manger les miettes sur la deuxième unité. Alors que Juraj Slafkovsky n'a jamais eu le privilège de commencer un avantage numérique.

On voudrait que Martin St-Louis se souvienne deux secondes quel genre de joueur il était. Un joueur qui donnait tout sur la glace. Un joueur qui méritait son temps de jeu et qui demandait que ses coéquipiers méritent leur temps de jeu.

Un joueur qui n'aurait jamais accepté que Josh Anderson reçoive autant de privilèges de la part de l'entraîneur-chef. On dirait que St-Louis a perdu la tête dans le dossier Josh Anderson. Il a perdu tous ses repères de ce qui est juste ou injuste, de ce qui est vrai ou faux, de ce qui fait du sens ou non.

Martin St-Louis doit retrouver ses esprits. Il doit retrouver la notion de l'homme qu'il est. Des principes et des valeurs au niveau humain et sportif qui l'ont guidé toute sa vie.

Assez, c'est assez. Nous ne sommes plus capable de voir Josh Anderson marcher sur le temps de glace de ses coéquipiers. C'est devenu une honte nationale.

Plus capable. Tout simplement plus capable..

Votre Voix