Joshua Roy calme le jeu.

Alors que de plus en plus de partisans sont outrés qu'il reste dans la ligue américaine au lieu d'être rappelé pour jouer dans la LNH quand des joueurs nuisibles le bloquent, Roy a voulu lancer un appel au calme sur les ondes du 98,5 FM. Voici ce qu'il a affirmé au micro de Mario Langlois.

«Je suis très patient. Je suis bien à Laval. J'ai beaucoup de temps de glace pour mon développement c’est super bon. Je suis certain que Martin (St-Louis) et Kent (Hughes), s’ils ont à me rappeler, ce sera au bon moment.»

Quelle maturité! Roy ne veut pas suivre le chemin de Jonathan Drouin, qui avait fait la grève à Tampa Bay en revenant chez lui dans les Laurentides parce qu'il avait été rétrogradé dans la ligue américaine. Tout le monde s'en souvient. Joe avait littéralement pris un avion pour le Québec afin de se réfugier dans son village d'Huberdeau (près de Sainte-Agathe) afin de faire la grève. Il avait finalement entendu raison après des semaines en rejoignant le club-école du Lightning.

Roy comprend qu'il doit apprendre à jouer avec des hommes plutôt qu'avec des adolescents. C'est ce que Drouin n'a jamais compris. Que le junior et la LNH sont deux mondes complètement différents et la ligue américaine permet de s'adapter au monde du hockey professionnel.

«Les joueurs dans la ligue américaine sont beaucoup plus physiques. Les gars, c'est des hommes. Ils sont vraiment plus forts. Ça fait une différence aller dans un coin contre un gars de 30 ans par rapport à un gars de 16 ans, comme dans le junior. Mais jusqu'à présent, je trouve que je fais une bonne job là-dessus.»

Son calme, son humilité, sa maturité et son coeur nous jettent par terre. Joshua Roy a tout pour réussir. Il aurait tous les arguments d'être fâché d'être dans la ligue américaine. Mais le contraire arrive. Il est heureux à Laval. Et prend même la peine de défendre Kent Hughes, Martin St-Louis et Jeff Gorton.

Si Jonathan Drouin avait eu le mental de Joshua Roy, il serait devenu une vedette dans la LNH. Il était peut-être plus talentueux à la base, mais au hockey professionnel, ça se passe entre les deux oreilles. Dans ce domaine, Roy est vraiment un champion. Chapeau!

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