Voilà une comparaison qui fait jaser.
Le journaliste de TVA Sports Anthony Martineau décide de comparer le prodige Victgor Wembanyama à Juraj Slafkovsky. Dans le fond, les deux sont des tout premiers choix au total. Les deux ont 19 ans. Et les deux semblent parfois nerveux à leurs débuts dans la LNH.
Parce que ma passion du hockey n’est jamais loin:
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) November 1, 2023
Wembanyama, 19 ans et annoncé comme la prochaine étoile de la NBA, a commis quelques erreurs de nervosité en début de match.
Tous sports confondus, il n’est pas facile pour un jeune d’être constant face aux meilleurs au monde.
La comparaison s'arrête là. Car Wembanyama est le "Connor Bedard" de la NBA. LeBron James le surnomme "l'extraterrestre" tellement il est talentueux. À 7 pieds 4, il est agile comme Kobe Bryant et plus grand que Shaquille O'Neal. Il deviendra peut-être le joueur le plus complet de toute l'histoire de la NBA.
Le CH a eu Juraj Slafkovsky.
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) November 1, 2023
Les Hawks ont eu Connor Bedard.
Les Spurs ont eu Victor Wembanyama.
Belle occasion, ce soir, de voir à l’œuvre le dernier premier choix au total de la NBA.
Disons qu’il regarde tout le monde de haut.
Mais ce n’est vraiment pas volontaire! pic.twitter.com/Pb4WDJK9kj
Depuis le début de la saison, il montre une moyenne de plus de 16 points. Pour une recrue dans la NBA, c'est tout simplement incroyable, surtout qu'il joue pour les pauvres Spurs de San Antonio.
Voyons voir du côté de Slafkovsky maintenant. Premièrement, cela fait un an qu'il a été sélectionné contrairement à Wembanyama qui a été sélectionné cette année. Logan Cooley a pratiquement un point par match et a été sélectionné deux rangs après Slafkovsky. Ce dernier a une maigre passe en 9 matchs et n'a pas marqué depuis le 1er décembre 2022. Surtout, il n'est pas seulement nerveux, il est nuisible sur la glace. Il tombe comme une feuille au vent pour n'importe quoi, n'importe quand, il ne frappe pas, il se fait frapper si facilement, cause des revirements, prend des pénalités et affecte tous ses coéquipier par son jeu non-inspiré.
Disons que de comparer les difficultés de Slafkovsky au prodige de la NBA est osé...pour ne pas dire boîteux. C'est bien joué dans le sens que ça fait jaser mais au fond de lui, Anthony Martineau sait que cette comparaison ne tient pas la route. Dans tous les cas, ça donne envie d'être journaliste pour TVA Sports sur la route. Après les joies de Vegas, aller voir Victor Wembanyama visiter les Suns à Phoenix, disons qu'il y a pire dans la vie.
Martineau a préféré la NBA à la série mondiale, contrairement aux joueurs du CH. On aurait fait pareil que le journaliste. La NBA est tellement spectaculaire. Alors que le baseball, même en séries mondiale, ça peut être endormant au possible...