Le départ de Jake Allen de Montréal a été loin d'être un choix facile pour le gardien de but, et encore moins une décision qu'il a prise de bon cœur.

Il était clair qu'il avait tissé des liens forts avec la ville et les partisans. Mais lorsque les rumeurs de transaction ont commencé à circuler, il a été confronté à une situation difficile.

Allen, attaché à Montréal tant sur le plan professionnel que personnel, ne voulait tout simplement pas envisager de quitter la ville et l'équipe pour laquelle il avait tant travaillé.

Les Canadiens avaient été plus qu'une simple équipe pour lui ; ils étaient devenus une partie de sa vie. Cependant, la réalité du monde du hockey professionnel est souvent impitoyable, et parfois les joueurs doivent faire face à des décisions qui vont à l'encontre de leurs désirs les plus profonds.

Malgré sa réticence, les négociations de son agent Allain Roy étaient essentielles pour assurer une transition aussi douce que possible.

Le journaliste de TVA Sports, Renaud Lavoie, a rapporté que la situation aurait pu s'envenimer sans l'intervention de Roy. Les discussions étaient tendues, les émotions palpables, mais l'agent a su garder la tête froide et trouver un terrain d'entente et surtout convaincre son client d'accepter de déménager au New Jersey.

Finalement, la menace du ballottage a été le coup de grâce pour convaincre Allen de faire ses valises pour le New Jersey. Son agent lui a fait comprendre que s'il refusait de déménager, Kent Hughes allait répondre en l'envoyant au ballottage, puis à Laval.

C'était un déchirement pour lui de quitter derrière lui Montréal et l'équipe avec laquelle il avait formé des liens si forts. Mais dans la LNH, les décisions ne sont pas toujours faciles et les compromis doivent parfois être faits pour le bien de la carrière.

Bien que son départ de Montréal ait été difficile, Jake Allen évite l'humilation publique du ballottage et surtout, de se retrouver à Laval.. Et bien que les lumières de Montréal s'éteignent pour lui, une nouvelle aventure commence dans le New Jersey...dans la LNH...et non dans la ligue américaine.

Mais soyons honnêtes: sans la menace du ballottage et l'intervention de son agent, Allen aurait refusé la transaction. Il n'a pas accepté cet échange pour le bien de l'équipe, mais par peur de se retrouver dans les mineures.

Du côté de Kent Hughes, on a encore la preuve que derrière sa façade d'homme gentil, il est un vrai requin sans pitié quand vient le temps de prioriser son équipe avant les individus qu'il ne veut plus. Ainsi va la vie dans la "business de la LNH".

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