Kent Hughes a démontré une intelligence remarquable dans sa gestion des gardiens de but en signant Samuel Montembeault à un prix avantageux de 3,15 M$ par année.

Au départ, Hughes avait demandé à Martin St-Louis de traiter Montembeault comme un gardien numéro trois, ou plutôt un gardien 1C pris dans une rotation à trois gardiens.

En offrant à Montembeault un contrat de seulement 3,15 millions de dollars par année, Hughes a réussi à négocier un accord avantageux pour l'équipe. Cette décision révèle non seulement une compréhension profonde du marché des gardiens de but, mais aussi une habileté à exploiter les opportunités. 

Comme un agent "requin" qu'il était.

Hughes avait une vision claire pour Montembeault et son rôle dans l'équipe. Il a réussi à le "sous-payer" par rapport aux normes du marché, aidé par la rotation à trois qu'il a instaurée dans le but d'avoir un "contrat rabais".

En échange, il lui offrait la chance de devenir le gardien numéro un et de mettre fin à la rotation à trois.

Dans le fond, Hughes a manipulé les données. C'est comme s'il avait créé un environnement pour sous-payer Montembeault afin de défaire cet environnement une fois que le contrat était signé.

C'est comme si Hughes avait dit à Montembeault et à son agent Paul Corbeil : "Je vais te donner une opportunité unique, je vais te reconnaître comme le gardien numéro un de cette équipe, mais tu vas devoir accepter un rabais maison.

Montembeault entreprendra un 2e match de suite demain contre les Islanders.

Il va maintenant jouer 2 matchs sur 3. Hughes a tenu sa promesse...en échange d'au moins un million de dollar par année.

OUCH...un vrai requin... 

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