La colère noire de Stéphane Waite envers Martin St-Louis

La colère noire de Stéphane Waite envers Martin St-Louis

Par David Garel le 2024-10-08

Stéphane Waite, ancien entraîneur des gardiens du Canadien de Montréal, n'a jamais aimé Martin St-Louis.

Sur les ondes du 98,5 FM, il nous a fait encore comprendre à quel point il déteste le coach du CH.

Un peu plus et on aurait cru que Waite était en train de traiter St-Louis de coach pee-wee! Cette fois-ci, c’est le système de jeu – ou plutôt l’absence de système – du Canadien qui l'a mis en furie.

L’avantage numérique, une catastrophe nationale, lui a fait perdre la tête en onde.

« J’ai jamais vu ça en 18 ans dans la Ligue nationale », a-t-il martelé avec une indignation qui a fait trembler les murs du studio.

Et il a raison. Comment expliquer qu'une équipe en 2024 puisse terminer un camp d'entraînement avec un 0 en 30 en supériorité numérique?

Arpon Basu de The Athletic a d’ailleurs soulevé l’absurdité de la situation : lors du dernier match présaison, les joueurs de l’avantage numérique n’ont même pas été alignés!

Mais c’est Waite qui a su résumer la folie de tout ça en une phrase cinglante :

« En deux semaines, ils n’ont pas eu le temps de travailler l’avantage numérique. »

Incroyable, et pourtant, vrai. Comment Martin St-Louis peut-il justifier une telle paresse mentale? S’il n’est pas en mesure d’établir une structure pour l’un des aspects les plus cruciaux du jeu, que fait-il alors? À quoi sert-il?

Ce n’est pas seulement l’avantage numérique qui a mis Waite en furie.

En tant qu’ancien coach des gardiens, il n’a pas pu s’empêcher de commenter la gestion douteuse de Samuel Montembeault, le supposé gardien numéro un de l’équipe.

Waite a dénoncé le fait que Montembeault n’ait disputé qu’un seul match complet en présaison, une aberration selon lui :

« J’ai jamais vu ça dans la Ligue nationale. »

Comment un gardien peut-il être prêt à assumer un rôle de numéro un avec une préparation aussi ridicule?

Arpon Basu a rajouté que Montembeault n’avait pas l’air à l’aise dans ce match, et c’est peu dire. Waite, lui, est allé droit au but :

« Je ne crois pas que leurs gardiens de but soient prêts. »

Une autre flèche décochée en plein cœur de la stratégie – ou du manque de stratégie – de St-Louis.

Les attaquants : l’équipe pas prête du tout

Waite ne s’est pas arrêté là. Il a enfoncé le clou en parlant de l’état général de l’équipe, notamment des attaquants.

Cela fait dix jours que les meilleurs joueurs du CH n’ont pas joué, une situation qui laisse Waite dans une colère noire.

« Pour moi, cette équipe n’est pas prête comme elle devrait l’être », a-t-il lancé avec une franchise effrayante

. Comment espérer rivaliser avec les meilleures équipes de la ligue quand on ne donne même pas de temps de jeu suffisant à ses meilleurs éléments pendant le calendrier présaison?

Le message est clair : cette équipe n’est tout simplement pas prête. Et ce n’est pas seulement l’avis de Waite, mais aussi celui de Basu, qui clame que le CH n’a pas montré une version séduisantede son effectif.

Tout ça à 24 heures du coup d’envoi de la saison. C’est à se demander si Martin St-Louis a réellement un plan.

Stéphane Waite n’a peut-être pas prononcé les mots exacts, mais tout dans son analyse laissait entendre qu’il voyait Martin St-Louis comme un entraîneur dépassé par les événements, un coach pee-wee à la barre d’une équipe de la LNH.

La critique est sévère, mais elle semble justifiée. En négligeant des aspects fondamentaux du jeu comme l’avantage numérique et la gestion de son gardien numéro un, St-Louis a laissé la porte ouverte aux critiques les plus virulentes.

Waite fait un constat brutal : le CH n’est pas prêt.

Et si Martin St-Louis ne parvient pas à redresser la barre rapidement, cette saison pourrait bien virer au désastre.

La question qui reste en suspens est la suivante : St-Louis est-il vraiment à la hauteur de ce défi? Si l’on en croit Stéphane Waite, la réponse est loin d’être positive.

Le CH fait pitié, et le coach semble incapable de trouver des solutions. Ou pire, de les voir.

Triste...