La descente aux enfers de Logan Cooley, qui n'arrive pas à quitte le 4e trio des Coyotes de l'Arizona, est devenue une préoccupation majeure à travers de la LNH.

Incapable de produire offensivement, Cooley n'a pas trouvé le fond du filet depuis le 4 décembre dernier, accumulant seulement quatre maigres passes lors de ses 12 derniers matchs.

Cette inefficacité offensive est particulièrement manifeste à 5 contre 5, où sa petite taille et sa stature frêle semblent être des obstacles insurmontables.

La frustration de Cooley autour de sa situation se fait de plus ne plus sentir, contrastant vivement avec la réussite de Juraj Slafkovsky, qui joue comme le meilleur attaquant du CH en ce moment.

Si l'on analyse le jeu complet de chaque joueur, Slafkovsky se distingue nettement, ajoutant une dimension cruciale à l'attaque avec son gabarit de "géant" et sa chimie avec Cole Caufield et Nick Suzuki,

Un recruteur de l'Association Est, sous le couvert de l'anonymat, a même affirmé à "The Athletic" que si les Coyotes n'avaient pas sélectionné Slafkovsky, les partisans auraient exprimé leur colère envers les responsables du repêchage, Nick Bobrov et Kent Hughes (sans oublier Jeff Gorton et Martin Lapointe).

Le choix de Slafkovsky semble être un coup de génie rétrospectif, éloignant le CH d'un potentiel "scandale de repêchage". Les performances du jeune attaquant slovaque soulignent la justesse de la décision prise par l'équipe de recrutement du CH.

Face à la situation critique de Cooley, de plus en plus de journalistes suggèrent que la meilleure solution pour les Coyotes serait de l'envoyer dans la ligue américaine.

Ceci permettrait à Cooley de se développer en jouant des minutes importantes et de retrouver sa confiance offensive.

Cependant, l'entraîneur André Tourigny semble pour l'instant réticent à cette idée, adoptant une position similaire à celle de Martin St-Louis en début de saison avec Slafkovsky.

Il sera intéressant de voir si Tourigny aura raison dans sa décision de persévérer avec Cooley sur le 4e trio malgré ses difficultés actuelles, ou si une approche similaire à celle de St-Louis avec Slafkovsky aurait pu être la clé pour débloquer le potentiel latent du jeune joueur.

Est-il temps d'envoyer Cooley dans la ligue américaine ou de le placer sur le TOP 6 des Coyotes? La gestion de ces situations délicates est difficile pour un entraîneur-chef, et les prochains matchs de Cooley seront scrutés de près pour évaluer l'impact des décisions prises par Tourigny.

La vie change vite. Le hockey encore plus. Il y a quelques semaines, plusieurs partisans du CH pleuraient la sélection de Slafkovsky à la place de Cooley.

Aujourd'hui, les Coyotes paieraient cher pour avoir "Slaf" dans leur alignement. Il faudra laisser du temps à Cooley pour rajouter de la viande sur son "corps osseux". 

L'été prochain sera crucial pour prendre de la masse.

À suivre...

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