Jean-Charles Lajoie a récemment fait des vagues sur les ondes de TVA Sports en utilisant des propos controversés pour décrire le Canadien de Montréal et son directeur général Kent Hughes.

Employant des expressions comme "cocu" et "les fesses de la fermière", Lajoie semble chercher à attirer l'attention et générer des clics.

Ces propos sensationnalistes ne manquent pas de provoquer des réactions mitigées parmi les fans sur les réseaux sociaux. Lajoie est-il allé trop loin?

"C’est largement documenté, le CH est souvent aux portes de la piste de danse du 1er juillet, mais n’est que très rarement au final parmi ceux qui demeurent au milieu du plancher avec, à son bras, la plus belle de la soirée." (crédit: TVA Sports(

"Au mieux, Montréal termine la soirée avec qui le veut bien, conscient des nombreux défauts de la promise, puisque les néons se sont ouverts et que ceux-ci sont plutôt perceptibles."

Bref, Lajoie parle premièrement des défauts physiques des femmes sur un plancher de danse. Ne soyons pas trop durs, puisqu'évidemment, Lajoie utilise une métaphore pour exprimer son point. Maladroit, mais rien de grave...pour le moment...

Le CH a souvent été proche d’acquérir des talents de premier plan lors du marché des agents libres, mais rarement a-t-il réussi à conclure avec la "plus belle de la soirée" comme veut l'expliquer Lajoie.

Souvent, Montréal se retrouve avec des joueurs conscients de leurs limites, signe que l'équipe a souvent été utilisée comme un levier par d'autres pour obtenir de meilleures offres ailleurs.

En ce sens, le Canadien pourrait être vu comme le "cocu" de la LNH, particulièrement le jour de la fête du Canada.

"Et puis, combien de fois on s’est émoustillé devant une manchette soutenant que le CH négociait avec untel ou untel pour que, finalement, ce dernier ou un autre signe une entente avec une autre équipe, nous laissant sur le quai avec l’amère impression qu’il s’était servi de Montréal pour obtenir ce qu’il souhaitait ailleurs..."

"Le Canadien est le cocu par excellence de la LNH, et ce, chaque année au 1er juillet... quand même sinistre que l’équipe du Canada se fasse systématiquement entuber le jour de la fête du... Canada."

C'est alors à ce moment que Lajoie dépasse la limite pour un segment télé. En parlant de Sam Reinhart, il dévie, pour ne pas dire qu'il disjoncte, en parlant des fesses...de la fermière...

Sam Reinhart. Il va coûter la peau des fesses, même celles de la fermière. Mais il en vaut la peine. Aveuglément, je donnerais la lune à cet attaquant de puissance dans la fleur de l’âge, un leader d’exception... mais je ne suis pas dupe.

Reinhart, c’est la fille rêvée du bal... celle qui osera peut-être nous regarder avec un beau sourire, mais qui assurément finira la soirée dans les bras d’un autre plus fort et plus beau. Alors... Necas ou Zegras?!

Voici donc les quatres fermières intouchables de Lajoie:

Steven Stamkos : Un rêve ambitieux. Son lien avec Martin Saint-Louis pourrait le rendre attirant, mais ses exigences salariales et son désir de rester à Tampa Bay le rendent difficile à obtenir. De plus, Montréal manque de talents suffisants pour soutenir un joueur de sa trempe, ce qui pourrait finir par le ralentir.

Jonathan Marchesseault : Moins coûteux que Stamkos, Marchesseault pourrait être un leader inspirant pour les jeunes attaquants du CH. Son expérience et son caractère pourraient être des atouts précieux. Une offre sincère de Gorton et Hughes pourrait être envisagée.

Jake Guentzel : Bien qu'il soit productif, son coût élevé et la pression qui viendrait avec son contrat sont des points négatifs. Lajoie le considère pas comme une valeur sûre pour le Canadien.

Sam Reinhart : Un joueur qui en vaudrait la peine malgré son coût élevé. Son leadership et son talent en font une cible de choix. Cependant, il est probable qu'il soit courtisé par des équipes plus fortes, laissant le CH une fois de plus sur le quai.

Au final, les propos de Jean-Charles Lajoie sur TVA Sports ont clairement suscité un débat intense, autant pour leur caractère provocateur, voire vulgaire, que pour leur nature sensationnaliste.

Bien que ses métaphores puissent être vues comme des tentatives maladroites et machistes pour illustrer ses points, elles franchissent parfois les limites du bon goût, notamment avec ses commentaires sur Sam Reinhart et le derrière d'une fermière. Le mot cocu n'est pas très élégant non plus.

En dépit de cette controverse verbale et son côté "macho", le cœur du problème demeure pertinent : le Canadien de Montréal, année après année, lutte pour attirer et retenir les meilleurs talents disponibles.

Les expressions colorées de Lajoie reflètent une frustration partagée par de nombreux fans quant aux défis constants auxquels l'équipe fait face lors du marché des agents libres.

Lajoie ne doit pas oublier qu'il est à la TV...et non pas à la taverne du coin...

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