Filip Mesar a le mal du pays.

Selon un proche du Slovaque, qui l'accompagne dans son cheminement en Amérique du Nord, Mesar n'est pas bien en ce moment. Il s'ennuie de ses proches, de sa famille, de son pays.

Mentalement, ce serait extrêmement difficile.

Ayant sorti publiquement au début de l'été que Kent Hughes lui avait promis qu'il jouerait à Laval, Mesar s'est tiré dans le pied comme c'est pas possible.

Non seulement c'était prétentieux de sa part, mais surtout, cela mettait son DG dans une fâcheuse position au niveau public. Jamais une bonne idée de traiter ton "boss" de menteur.

On connaît la suite. Mesar a connu un camp horrible, et voilà qu'il se fait ramasser par son coach à Laval, qui affirme qu'il ne s'est pas du tout amélioré pendant l'été.

"Il est au même niveau que l'an passé. On ne va pas donner des places ici. Il faut que tu mérites te place. Si le retourner dans le junior est la meilleure option, on ne va pas hésiter".

Dans les dents. Pendant ce temps, Jiri Kulich est "NHL MATERIAL" à Buffalo. On parle d'un véritable prodige. 

«Il deviendra une vedette dans la LNH. Il pourrait jouer à temps plein dès cette saison" affirme le coach du club-école des Sabres, Sam Appert.

Le coach rajoute que Kulich a pris 16 livres durant l'été.

Il est une bête sur la glace comme au gym.

Mesar est tout le contraire. Frêle physiquement, non-confiant mentalement, capricieux humainement.

Quelle erreur de Nick Bobrov. On dirait vraiment que le Russe commet bourde après bourde.

Trevoir Timmins, sors de ce corps.

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