On peut sentir un malaise évident autour de Filip Mesar à Laval.

Écarté de la formation ce soir, il ne s'entraîne même pas sur le 5e trio de réserviste. La seule raison qui explique pourquoi il n'a pas été rétrogradé dans le junior est la promesse que lui a fait Kent Hughes au début de l'été.

Oui, Kent Hughes a bel et bien promis à Mesar qu'il n'allait pas revenir dans le junior, qu'il allait bel et bien être payé comme un joueur professionnel (82 500 $) dans la ligue américaine et qu'il n'avait pas à s'inquiéter.

On connaît la suite. Mesar a connu un tournoi des recrue horrible. Un camp d'entraînement pire encore. Et lors du camp du Rocket, il s'est fait dominer de partout. On dirait un enfant contre des hommes.

Les dirigeants du CH n'ont pas aimé que Mesar ait affirmé publiquement qu'on lui avait promis quelque chose. Cette déclaration a vraiment mal passé chez Kent Hughes et Jeff Gorton.

On sent déjà une tension vive entre Filip Mesar et le Canadien de Montréal. Imaginez. L'attaquant alterne toujours les répétitions à l'aile droite du 5e trio. Il est le réserviste des réservistes. Inutile de vous dire qu'il n'a pratiquement aucune répétition. Comme s'il était un joueur invité d'une ligue inférieure à la ligue américaine.

Mesar aimerait mieux revenir jouer en Slovaquie s'il est retourné dans le junior, ce que refuse catégoriquement le CH. La famille de l'attaquant et son agent n'acceptent pas la promesse non-tenue du CH, qui songe toujours à le renvoyer à son équipe junior.

On sent vraiment que cette histoire va finir par mal tourner. 

Au final, l'argent parle toujours. Mesar veut absolument empocher son 82 500 $ dans la ligue américaine car il ferait à peu près ce montant en Slovaquie, en plus d'être à la maison.

Le clan Mesar est totalement aveuglé en ce moment. Leur colère contre l'organisation ne leur fait voir que l'arbre et non la forêt derrière. Le plus important est son développement, mais son portefeuille.

Mesar n'a pas prouvé qu'il appartenait à la ligue américaine. Le renvoyer dans le junior est inévitable, peu importe les promesses lancées au début de l'été.

On sent la colère des deux côtés. Le CH n'aime pas son attitude et Mesar fait sa diva. 

Un mauvais cocktail pour le futur d'une relation. Le nuage gris au-dessus de la tête de Mesar est immense en ce moment. Dire que le CH aurait pu sélectionner le talentueux Jiri Kulich à sa place.

Au fond, le vrai coupable dans toute cette histoire, c'est Nick Bobrov. 

Quelle erreur du directeur du recrutement. Une autre parmi tant d'autres...

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