- Wow...
- Patrick Roy et son fils Jonathan PARDONNÉS par leur victime...Bobby Nadeau...
- Tout le monde s'en rappelle..
- Jonathan Roy qui traverse la glace pour s'en prendre à Bobby Nadeau, alors qu'on voit 'entraîneur des Remparts, Patrick Roy, le père de Jonathan...qui ordonne à son fils d'aller CASSER la GUEULE de Nadeau.
«Le premier souvenir qui me revient, c'est Richard (Martel, l'entraîneur des Saguenéens) debout sur la bande, qui me fait signe de ne pas me battre» affirme Bobby Nadeau, l'ex-gardien des Saguenéens, 35 ans, qui est maintenant dentiste à Kingston en Ontario.
«Je n'en veux pas à Patrick, et je n'en veux pas à Jonathan, même si sans le signal de Patrick, Jonathan ne traverse pas la glace».
«C'est certain que je voyais arriver Jonathan. Il y a mille choses qui me passent par la tête, à savoir si je me bats ou pas, mais je ne devais pas non plus me sortir de mon match. Si c'est Kevin Desfossés ( le gardien titulaire des Remparts), qui s'en vient, c'est sûr que je me bats, mais pas avec le gardien réserviste!»
«Je me suis dit qu'au pire, il allait freiner devant moi pour m'empoigner et m'inviter à me battre.»
«Il n'y a pas eu d'invitation. Il m'agrippe par le masque, le retire, et me lance une dizaine de coups de poing.
«Il est rapidement devenu trop tard pour moi de réagir. J'ai donc essayé de me protéger de mon mieux.»
«Toutes les étoiles étaient alignées. Patrick Roy est l'un des grands gardiens de l'histoire, son propre fils est impliqué. Mais moi, je me suis retrouvé avec une vingtaine de micros et de caméras sous le nez sans qu'on me prévienne de quoi que ce soit. Mes parents recevaient des appels à la maison de journalistes du Canada anglais et même des États-Unis. J'aurais aimé un appel de la ligue, pour qu'on me conseille sur la façon de gérer tout ça, pour moi et ma famille, et même pour aider l'organisation des Saguenéens. Un joueur de hockey de 19 ans n'est pas préparé à faire face à tout ça.»
Le match suivant (3e match de la série), la ligue demande aux deux équipes de tenir leur période d'échauffement séparées, mais Richard Martel m,envoie sur la glace seul avec un autre joueur. On se faisait huer par 15 000 fans à Québec."
«Je n'ai jamais compris l'idée de Richard. On aurait pu avoir une discussion à savoir si j'étais en mesure de jouer, ou si j'avais besoin d'un repos. Après l'événement avec Jonathan Roy, j'ai ressenti une grande culpabilité. J'avais le sentiment que j'avais laissé tomber mon équipe. On a finalement été éliminé en 6 matchs»
«Mais je ne suis pas contre la bagarres. Si on les enlève, il y aurait davantage de coups salauds. On parle des traumatismes crâniens, mais est-ce qu'il y a seulement les bagarres en cause? Un joueur reçoit beaucoup de mises en échec pendant sa carrière.»
«Je ne l'ai jamais revu (Jonathan Roy), et je ne voudrais pas participer à une rencontre arrangée. Si je le revoyais, je pense qu'on se serrerait la main et qu'on trouverait le moyen de rire de ce qui s'est passé.»