La défaite de 7-3 contre les Maple Leafs de Toronto risque de marquer un tournant dans la carrière de Samuel Montembeault.
Battu à six reprises dans un match où il semblait impuissant, le gardien québécois a vu son filet se transformer en passoire, au grand désarroi des partisans du Canadien.
Pire encore, cette contre-performance survient à la veille d’un match crucial contre les Rangers de New York, où Jakub Dobeš, le prodige en pleine ascension, prendra place devant le filet.
Si Dobeš brille, Montembeault pourrait perdre son poste de partant dès demain, une situation qui semblait encore improbable il y a quelques semaines.
Face à l’attaque redoutable des Maple Leafs, Montembeault n’a jamais semblé en contrôle. Auston Matthews, William Nylander et les Leafs ont exploité les failles de sa technique, marquant des buts qui semblaient parfois trop faciles.
Avec une moyenne de buts alloués déjà inquiétante cette saison, ce match n’a fait qu’aggraver ses statistiques, alimentant davantage les critiques à son endroit.
Il montre maintenant une moyenne de buts alloués de 2,98 et un pourcentage d'efficacité de 898.
Le contraste entre Montembeault et les attentes envers un gardien numéro un est frappant.
Alors que The Athletic l’a classé parmi les gardiens les moins performants de la ligue, cette prestation vient renforcer l’idée qu’il n’a pas les épaules pour maintenir ce rôle à long terme, surtout avec une défense qui peine parfois à le soutenir.
Pendant ce temps, Jakub Dobeš attend dans les coulisses, prêt à saisir l’opportunité.
Avec des débuts impressionnants dans la LNH et des performances qui rappellent les grandes heures de Carey Price, Dobeš s’impose comme une alternative crédible, voire inévitable.
David Wilkie, l’ancien entraîneur de Dobeš dans la USHL, l’a décrit comme un gardien exceptionnel, capable de faire des arrêts improbables et doté d’un calme olympien.
« C’est un futur numéro un dans la LNH. 100 %, » avait-il déclaré récemment. Ces mots résonnent encore plus fort après la débâcle de Montembeault.
Demain, Dobeš affrontera les Rangers, une équipe solide qui représente un véritable test pour n’importe quel gardien.
Si le jeune tchèque réussit à livrer une performance convaincante, Martin St-Louis n’aura d’autre choix que de lui accorder un autre départ, reléguant Montembeault à un rôle secondaire.
Pour Montembeault, la pression est à son comble. En plus des critiques externes, il doit composer avec un contrat qui ne joue pas en sa faveur.
Signé pour trois ans à un salaire modeste de 3,15 millions de dollars par saison, sans clause de non-échange, il est loin d’avoir sécurisé sa place à long terme.
Ce contrat, qui reflète déjà une confiance limitée de l’organisation, pourrait bien devenir un fardeau si Dobeš continue de briller.
Avec Jacob Fowler qui pointe également à l’horizon, le poste de Montembeault semble de plus en plus menacé.
La gestion de Martin St-Louis dans cette situation sera cruciale. Jusqu’à présent, l’entraîneur-chef a tenté de ménager Montembeault, le désignant comme gardien numéro un malgré des performances inconstantes.
Mais après la débâcle contre Toronto, cette stratégie pourrait être remise en question.
Si Dobeš performe bien contre les Rangers, St-Louis devra faire face à un choix difficile : continuer à soutenir Montembeault au risque de compromettre les résultats de l’équipe, ou céder aux évidences en confiant plus de responsabilités à Dobeš.
Le scénario qui se dessine pour Montembeault est celui d’un gardien qui pourrait perdre son poste de partant beaucoup plus tôt que prévu.
Alors qu’il était censé être une solution transitoire jusqu’à l’arrivée de Fowler, Dobeš accélère cette transition à une vitesse fulgurante.
Pour Montembeault, chaque match devient un examen, et la marge d’erreur se réduit à vue d’œil.
Demain, le sort du filet montréalais pourrait bien basculer en faveur de Jakub Dobeš. Si ce dernier réussit à impressionner, Montembeault risque de voir sa carrière avec le Canadien prendre un tournant irréversible.
La défaite contre les Maple Leafs est plus qu’un simple revers pour Samuel Montembeault : c’est un signal d’alarme.
Entre les critiques externes, les performances de Dobeš et les attentes de l’organisation, il se retrouve au cœur d’un cauchemar qui pourrait sceller son sort.
Le ciel est lourd au-dessus de Montembeault, et la tempête pourrait éclater dès demain.
Pour lui, l’avenir ne tient qu’à un fil, et ce fil est entre les mains de Jakub Dobeš, qui n’aura qu’à continuer sur sa lancée pour renverser définitivement la hiérarchie.
Oui, Montembeault pourrait perdre son poste de partant...dès demain...
Sa vie est déjà chamboulée.
Si la défaite écrasante de ce soir a marqué les esprits, les réactions des réseaux sociaux ont ajouté une couche supplémentaire à son cauchemar.
Déjà mis sous pression par ses performances inconstantes et par l’ombre grandissante de Jakub Dobeš, le gardien québécois est désormais la cible d’une avalanche de critiques, parfois cruelles, sur les plateformes en ligne.
Sur les réseaux sociaux, les internautes ne mâchent pas leurs mots. Les hashtags comme #MontembeaultPassoire ou #DobesTime sont apparus dans les tendances au Québec, tandis que des montages photos et des mèmes mettant en scène les six buts encaissés par Montembeault se propagent à une vitesse fulgurante.
Certains fans, souvent impatients, réclament ouvertement que Dobeš devienne le gardien partant dès le prochain match :
« Montembeault vient de signer son dernier match en tant que partant. Donnez le filet à Dobeš pour de bon! » écrit un internaute.
D’autres, plus moqueurs, font référence à son classement peu flatteur dans The Athletic :
« Il s'est fait passer à travers comme du gruyère. »
Les éloges pour Jakub Dobeš sur les réseaux sociaux ne font qu’amplifier le malaise. Les fans partagent des extraits de ses performances impressionnantes, le qualifiant déjà de nouveau Carey Price.
Les publications où Dobeš est célébré comme le sauveur du filet montréalais contrastent brutalement avec les commentaires acides sur Montembeault.
« Montembeault : 6 buts encaissés. Dobeš : un mur. Le choix est facile, non? »
Même des personnalités publiques et des journalistes sportifs ajoutent leur grain de sel, critiquant ouvertement les décisions de Martin St-Louis de maintenir Montembeault comme gardien numéro un.
Dans l’ère moderne, où chaque action est scrutée et commentée en temps réel, les réseaux sociaux deviennent souvent un miroir cruel pour les athlètes.
Montembeault, qui doit déjà composer avec la pression des matchs et la montée en puissance de Dobeš, est désormais exposé à un jugement constant de la part du public.
Cette pression sociale ne se limite pas aux moqueries : certains fans remettent même en question son engagement et sa motivation, insinuant qu’il est plus préoccupé par des distractions comme son casque flambant neuf que par ses performances sur la glace.
Alors que Jakub Dobeš s’apprête à prendre le filet contre les Rangers, l’attention des réseaux sociaux se tournera inévitablement vers lui.
Si Dobeš brille, Montembeault risque de voir les commentaires négatifs s’intensifier, et la transition vers le jeune gardien pourrait devenir inévitable.
Les réseaux sociaux, bien qu’ils puissent être une plateforme de célébration et de soutien, se sont transformés en un véritable tribunal pour Samuel Montembeault.
Entre les critiques sur son jeu, les comparaisons avec Dobeš et les moqueries sur sa récente prestation, Montembeault se retrouve seul face à une tempête médiatique et sportive.
Les réseaux sociaux continueront d’être sans pitié, et son avenir avec le Canadien pourrait s’éteindre plus rapidement qu’il ne l’aurait imaginé.
Le vrai numéro un...c'est déjà Dobes...