L'agent de Jonathan Drouin, Allan Walsh, a récemment attiré l'attention de la ligue en utilisant une stratégie habile pour maximiser la valeur de son client.
Conscient que le directeur général de l'Avalanche du Colorado, Chris McFarland, souhaite signer Drouin à rabais, Walsh a astucieusement utilisé l'intérêt des Penguins de Pittsburgh comme levier de négociation.
Drouin, qui a exprimé à plusieurs reprises son désir de rester au Colorado, se trouve dans une situation où son attachement à l'équipe pourrait jouer contre lui lors des négociations contractuelles.
McFarland, bien informé de cette préférence, espère capitaliser sur cette volonté en proposant un contrat à moindre coût.
Cependant, Walsh, vétéran des négociations contractuelles, connaît bien les rouages du marché de la NHL et a d'autres cartes dans sa manche.
En évoquant une possible signature avec les Penguins, Walsh a réussi à créer un sentiment d'urgence du côté de l'Avalanche.
Il a laissé entendre que Drouin rêve de jouer aux côtés de Sidney Crosby, un rêve ultime pour tout joueur.
Les Penguins, actuellement à la recherche d'un attaquant de premier plan pour renforcer leur top 6 sont une menace crédible dans cette négociation.
Cette situation met une pression supplémentaire sur McFarland, qui doit maintenant composer avec l'idée de perdre un joueur clé au profit de Pittsburgh.
Walsh sait pertinemment que les Penguins seraient prêts à offrir à Drouin le rôle et le salaire qu'il désire. Le stratagème est simple mais efficace : faire croire à une concurrence féroce pour faire monter les enchères.
Face à cette menace, McFarland ne peut se permettre de perdre Drouin, surtout après les performances impressionnantes de ce dernier.
Finalement, la tactique de Walsh porte ses fruits. Après des semaines de négociations intenses, un accord est pratiquement trouvé.
Jonathan Drouin obtiendra le contrat qu'il souhaitait, même s'il sait qu'il pourrait empocher plus ailleurs. 20 millions de dollars étalés sur 5 ans, soit 4 millions de dollars par année est la prédiction des médias de Denver.
Grâce à la ruse et à l'expérience de son agent, Jonathan Drouin réussira à obtenir le contrat qu'il mérite, tout en restant avec l'Avalanche du Colorado.
De son côté, Chris McFarland, bien que contraint de débourser un montant plus élevé que prévu, conserve un joueur essentiel à son équipe qui sera toujours signé à rabais, mais pas au point de se faire voler.
Quant aux Penguins, ils devront chercher ailleurs pour renforcer leur attaque, eux qui demeurent une équipe vieillissante dont la fenêtre est fermée pour de bon.
Jonathan Drouin fait bien de ne pas aller à Pittsburgh. Tu ne veux pas quitter le Colorado, où la fenêtre est grande ouverte, pour une équipe qui aurait dû reconstruire depuis des lunes...