Dans les coulisses de la négociation contractuelle, il existe dans la LNH des figures qui se distinguent par leur habileté à maximiser les gains de leurs joueurs.
Parmi eux, trône un nom qui résonne avec une aura de pouvoir et de détermination, pour ne pas dire une aura de requin : Gerry Johansson. Un agent sans peur et sans scrupule, réputé pour ses talents de négociateur acharné.
Oui, il est l'agent le plus dur avec qui négocier.
Après avoir déplumé Marc Bergevin avec les contrats juteux de Carey Price (8 ans et 10,5 M$ par saison) et Brendan Gallagher (6 ans et 6,5 M$ par saison), Johansson a désormais un nouveau trophée en vue : Kent Hughes, le directeur général des Canadiens de Montréal.
Avec le jeune prodige Juraj Slafkovsky entre ses mains, qui peut signer une prolongation dès le 1er juillet, il voit une opportunité de réécrire les livres d'histoire des contrats de la LNH et du CH.
Johansson sait que Slafkovsky est destiné à devenir l'attaquant le mieux rémunéré de l'histoire des Canadiens de Montréal. Avec une seule année à son entente, Kent Hughes doit absolument le signer à long terme.
Son talent est indéniable, sa valeur sur la glace incalculable. Il deviendra l'un des meilleurs ailiers au monde. En fait, il est déjà l'un des meilleurs ailiers au monde.
Dans les cercles fermés des négociations, Johansson murmure à Slafkovsky des promesses d'avenir financier record.
Clairement, il lui conseille de viser un contrat pont pour faire sauter la banque par la suite. Mais Hughes veut absolument signer Slafkovsky pour 8 ans.
Si Hughes veut véritablement sécuriser Slafkovsky pour la durée maximum, il devra sortir les gros billets. Plus de huit millions de dollars par année, peut-être même davantage. Johansson voudra absolument faire de "Slaf" l'attaquant le mieux payé de l'histoire du CH.
Pour Gerry Johansson, chaque négociation est un combat, une bataille stratégique pour obtenir le meilleur financier pour ses joueurs. Il est prêt à tout, à défier les conventions, à briser les records, pour que ses protégés obtiennent ce qu'ils méritent.
Car dans ce monde où les contrats font loi, il n'y a pas de place pour les hésitations ni les compromis. Il n'y a que la victoire, et Johansson est prêt à tout pour l'obtenir.
Le requin de la LNH va encore gagner. Au moins, Kent Hughes va surpayer un prodige. Pas un gardien fini comme Price ou un attaquant au bout du rouleau comme Gallagher.
Bergevin doit faire des cauchemars en pensant à Johansson. Au final, cet agent aura détruit la carrière de l'ancien DG du CH.
À Kent Hughes de lever la tête pendant les négociations. En tant qu'ancien agent, on a confiance qu'il ne se fasse pas marcher dessus.